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    Activités

    05-02-2019
    1522

    Préservation des parcs et réserves nationaux : Quand la pomme d’anacarde vient au secours de nos forêts

    Préservation du Parc national de la Comoé et développement local

    La pomme d’anacarde, un lien de valeurs et de bienfaits

    L’Office Ivoirien des Parcs et des Réserves (OIPR), a décidé d’impliquer les populations vivant autour du Parc national de la Comoé, dans un projet de valorisation de la pomme d’anacarde. Cette alternative devra permettre à ces populations de stabiliser l'agriculture de rente, de réduire la pression foncière sur les espaces protégés et d'accroître les revenus des populations. Ainsi une "Caravane de la pomme d'anacarde" passera dans cinq villes du Nord du pays pour faire connaître le fruit "pomme d'anacarde" et "ses multiples produits dérivés" après transformation. Le projet vise à améliorer le revenu de ces populations et de les sensibiliser à la préservation de leur environnement. Cette caravane qui s’inscrit dans le cadre du Programme de développement des espaces économiques et naturels de la Comoé, débutera le 9 février prochain à Bouna et prendra fin à Abidjan le 24 février 2019. Le projet a été présenté à la presse le jeudi 31 janvier dernier dans les locaux du GIZ à la Riviera Golf-Les Jardins.

    Cette caravane traversera cinq villes de production de la pomme d’anacarde situé autour du parc de la Comoé (Bouna, Doropo, Koutouba, Flakiesdougou et Nassian), pour finir dans deux communes d’Abidjan (Cosmos à Yopougon et Playce à la Palmeraie). Cet évènement financé par le Profiab de la Coopération Allemande, est réalisé en partenariat avec le Conseil du Coton et de l’Anacarde, l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) et le Minader.

    Selon le Directeur technique de l’OIPR, N’Goran Djê François, le projet de la valorisation de la pomme d’anacarde s’inscrit dans un plus vaste projet. Il s’agit, dit-il, d’impliquer les populations vivant autour du parc de la Comoé dans la gestion dudit parc. Cette production est possible grâce au microclimat produit par le parc. Il faut donc le protéger. La valorisation de la pomme d’anacarde créera un revenu supplémentaire pour les populations riveraines qui en produisent, a fait savoir le Directeur technique de l’OIPR.

    A en croire Veerle Van Waesberghe, la chargée de mission transmission de savoirs et compétences, l’objectif de cette caravane qui se fera en camion podium, sera d’abord de sensibiliser les producteurs et les consommateurs sur les dérivés de la pomme d’anacarde, tout en levant le mythe de toxicité qui entoure cette pomme. Ainsi, dit-elle, des jeux, des séances de dégustation et d’animation, auront lieu dans les localités traversées.

    Cette cérémonie a été l’occasion de voir les multiples dérivés de la pomme d’anacarde qui, s’ils étaient exploités, pourraient générer une plus-value importante que la vente de noix d’anacarde. Les jus, sirops, liqueurs, bonbons, dêguê, gâteau, (…), pâté, sont autant de dérivés pouvant permettre l’éclosion en Côte d’Ivoire, (qui produit 5 millions de tonnes de pommes d’anacarde), d’une nouvelle économie autour de la pomme d’anacarde, comme c’est déjà le cas au Brésil, au Ghana, au bénin et au Burkina-Faso. Cette pomme charnue, filandreuse et acide, précise Veerle Van, contient beaucoup de vitamine C (cinq fois plus que l’orange), vitamine A et des minéraux.

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