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    Parc national de la Marahoué

    Parc national Comoé

    Parc national Comoé (10)

    Le programme 6 est relatif à la gestion administrative, financière et technique. II est mis en œuvre à travers :

    • Le renforcement du statut des zones GEPRENAF ;
    • Le développement de la communication sur le PNC par :
      1. L’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de communication ;
      2. La mise en place des cadres de concertation avec les services partenaires ;
    • Le renforcement de la capacité d’intervention de la DZNE par :
      1. La formation du personnel ;
      2. L’acquisition et l’entretien des équipements nécessaires ;
    • La promotion de l’espace Comoé par :
      1. La réalisation d’une étude sur les possibilités de création de corridors biologiques entre le PNC et les autres aires protégées ;
      2. L’accompagnement de la mise en œuvre d’un programme de gestion de l’espace Comoé.
    28-08-2017
    Écrit par

    Le but de ce programme est de doter le PNC d’aménagements adéquats pour la mise en œuvre efficace des autres fonctions de gestion. Il s’agit de :

    • La remise en état et la construction des infrastructures du PNC à travers :
      1. La remise en état des pistes, des bureaux, bases-vie et bâtiments techniques ;
      2. La construction du siège de la DZNE et des bâtiments techniques appropriés ;
      3. L’entretien des infrastructures du PNC
    • La mise en place d’aménagements spécifiques au PNC ;
      1. La réalisation d’aménagements spécifiques (points d’eau, salines, etc.) ;
      2. La mise en place de la signalétique et l’entretien des mares.
    • Du renforcement de la délimitation notamment :
      1. L’ouverture de la limite ouest du PNC ;
      2. La matérialisation des limites du PNC ;
      3. L’entretien des limites.

    Ce programme vise à doter le PNC de ressources nécessaires pour sa gestion durable. Il est mis en œuvre à travers :

    • La valorisation du PNC par le tourisme :
      1. L’élaboration d’une stratégie de valorisation touristique ;
      2. L’intégration du PNC dans des circuits touristiques sur le plan national ;
      3. La signature des conventions de collaboration avec des opérateurs privés ;
      4. L’accompagnement de l’organisation des acteurs touristiques ;
      5. La diversification des produits touristiques ;
      6. La promotion des activités touristiques ;
      7. La mise en place d’infrastructures touristiques adéquates.
    • La diversification des ressources financières à travers :
      1. La recherche de fonds ciblés sur le PNC au niveau de la FPRCI ;
      2. L’analyse des possibilités de mise en place de mécanisme de paiement pour les services écosystémiques ;
      3. Le plaidoyer pour le renforcement de la subvention de l’Etat ;
      4. La communication auprès des partenaires techniques et financiers pour la mobilisation des fonds et une contribution au capital de la FPRCI en faveur de la conservation du PNC.

    Ce programme vise à mettre à la disposition des gestionnaires les données sur l’évolution des populations animales, de leur habitat et des pressions anthropiques qui s’exercent sur le parc. C’est un outil d’aide à la gestion du Parc national de la Comoé. Il est exécuté à travers :

    • La mise en œuvre de la stratégie de suivi écologique qui se traduit par :
      1. La réalisation d’inventaires pédestres et aériens pour la collecte des données en vue de disposer d’informations sur les valeurs du parc, évaluer l’état de conservation de l’aire protégée ;
      2. Le renforcement des capacités des agents de suivi écologique.
    • L’adaptation de la recherche aux besoins de gestion par :
      1. Le renforcement du cadre de collaboration entre l’OIPR et les institutions de recherche et les universités ;
      2. Le développement d’un programme de recherche consensuel ;
      3. La conduite des études sur la valeur universelle exceptionnelle du parc ;
    • La mise en place d’un système d’information géographique permettant de disposer d’une base de données et de fournir les données thématiques sur l’état de conservation du parc.

    Ce programme vise l’adhésion des populations à la politique de conservation du Parc national de la Comoé. Il est mis en œuvre à travers :

    • Le renforcement de l’adhésion des acteurs aux activités de conservation notamment :
      1. La mise en œuvre d’un programme de communication pour le changement des comportements par les séances d’animation, de sensibilisation, d’informations, par l’éducation environnementale, etc. ;
      2. Le fonctionnement du Comité de Gestion Locale ;
      3. Le renforcement de la collaboration avec les autorités villageoises, administratives, politiques et judiciaires ;
      4. Le renforcement des partenariats avec les ONG locales de conservation et les radios locales ;
      5. Le renforcement des capacités d’intervention de la cellule des mesures riveraines ;
    • Le renforcement de l’intégration du PNC au processus de développement local par :
      1. L’appui aux projets communautaires allant dans le sens de la conservation ;
      2. L’appui à la mise en place des organisations sociales de base ;
      3. La formation des organisations locales sur les thématiques environnementales ;
      4. La formation du personnel de l’OIPR sur le suivi des microprojets ;
      5. L’établissement de partenariat pour un développement harmonieux de la zone périphérique.
    • La valorisation des connaissances sur les usages et les potentialités de la zone périphérique du PNC.

    Ce programme de gestion vise à renforcer la protection de la biodiversité et l’intégrité du Parc national de la Comoé. Il s’agit de :

    • La mise en œuvre de la stratégie de surveillance par :
      1. La réalisation des patrouilles ordinaires et d’envergure pour réduire les pressions anthropiques sur le parc et assurer la sécurisation des biens et des personnes à l’intérieur du parc ;
      2. La réalisation de la surveillance aérienne ;
      3. Le renforcement des capacités des agents de surveillance pour les rendre plus efficaces;
    • La stabilisation des systèmes agrosylvopsatoraux et de gestion des ressources en eau dans la périphérie du parc pour une meilleure gestion de la transhumance dans la zone périphérique du PNC ;
    • La mise en œuvre d’une stratégie de gestion des feux pour une maitrise des feux de brousse dans le PNC et sa périphérie
    28-08-2017
    Écrit par
    Centre de Recherche en Ecologie (CRE)
    Organe national chargé d’organiser, de coordonner et de conduire toutes les activités de recherche dans les aires protégées notamment au Parc national de Taï.
    Fondation pour les Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire
    A pour mission de faciliter le financement à long terme de la conservation des aires protégées ivoiriennes.
    site officiel : fondationparc.ci
    KfW Entwicklungsbank (KfW Banque de Développement)
    Contribue à la protection et à la sauvegarde du Parc national de Taï à travers son appui aux mesures de surveillance, d’aménagement et de conservation
    site officiel : www.kfw-entwicklungsbank.de
    Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (Coopération Technique Allemande)
    Appuie la gestion du Parc national de Taï à travers son Programme de Développement Economique en Milieu Rural (PRODEMIR).
    site officiel : www.giz.de
    Wild Chimpanzee Foundation
    Pour les chimpanzés du Parc.
    site officiel : www.wildchimps.org
    WWF
    Pionniers de l'engagement pour la protection du Parc national de Taï.
    site officiel : www.wwf.fr
    Centre Suisse de Recherche Scientifique
    Héberge et encadre les chercheurs nationaux et internationaux. La plupart des chercheurs du Parc national de Taï sont affiliés au CSRS.
    Afrique Nature International
    Site officiel: www.afnature.org
    Agence Francaise Developpement
    Site officiel: www.afd.fr
    Banque mondiale
    Site officiel: www.banquemondiale.org
    Fauna & Flora International
    Site Officiel: www.fauna-flora.org
    Fonds pour l’Environnement Mondial
    Site officiel: www.thegef.org
    UICN, Union internationale pour la conservation de la nature
    Site officel www.iucn.org/fr
    Station de Recherche en Ecologie de la Comoé
    UNESCO, Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
    Site officiel: http://fr.unesco.org
    24-08-2017
    Écrit par

    Structure de gestion

    En application de la loi n° 2002-102 du 11 février 2002, le Gouvernement ivoirien a créé, par le Décret n° 2002-359 du 24 juillet 2002, l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) spécifiquement chargé de la gestion durable des parcs nationaux et réserves. Cet office est un établissement public national de type particulier, bénéficiant d’une autonomie de gestion administrative et financière. Placé sous la tutelle technique du Ministère chargé de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable et sous la tutelle économique et financière du Ministère chargé des finances, l’OIPR comprend :

    • Un Conseil de gestion, organe de décision, ouvert à des personnalités extérieures à l’administration publique issues des ONG à vocation environnementale, du secteur privé et des populations riveraines ;
    • Un conseil scientifique : organe consultatif ;
    • Une Direction Générale, organe d’exécution, avec des entités de coordinations régionales appelées Directions de Zones et des entités opérationnelles que sont les Secteurs et les Brigades mobiles.

    La Direction de Zone Nord-Est, une des cinq Directions de Zones, mise en place en 2008 et basée à Bouna, a la charge de gérer le Parc national de la Comoé. Elle dispose, à cet effet, de six unités opérationnelles dont cinq secteurs et une brigade mobile. Elle comprend aussi trois services : Mesures riveraines, Suivi écologique et Comptabilité.

    La Direction de Zone Nord-Est a pour attributions de :

    • faire appliquer la législation en vigueur en matière de protection, de gestion durable et de valorisation du Parc national de la Comoé et de sa zone périphérique ;
    • élaborer et mettre en œuvre le Plan d’aménagement et de gestion, le plan d’affaires ainsi que toutes les dispositions nécessaires à la valorisation du Parc national de la Comoé ;
    • gérer tout projet pour la conservation du Parc national de la Comoé.

    Pour mener à bien les missions qui lui sont assignées, la DZNE s’est dotée de :

    • cinq unités opérationnelles installées autour du PNC, chacune d’elles étant chargée d’un secteur ;
    • d’une Brigade mobile de surveillance, et
    • de services techniques basés au siège de la Direction à Bouna et chargés des mesures riveraines, du suivi écologique, de la comptabilité et de l’administration. Elle compte également un chargé d’études (pour le suivi-évaluation), un secrétariat et un conseiller technique chargé du contentieux.

    Les secteurs (Bouna, Dabakala, Kong, Nassian et Téhini) assurent la gestion quotidienne du PNC et la coordination locale de l’ensemble des activités. Chaque secteur couvre un territoire (parc, zone périphérique) bien déterminé sur lequel il exerce ses attributions.

    La Brigade mobile

    La brigade mobile est chargée de la surveillance du PNC et de la prévention contre toutes formes d’agression de ses ressources naturelles. Elle a pour mission de :

    • participer à l’élaboration d’une stratégie de surveillance efficace du parc ;
    • mettre en œuvre toutes les dispositions prévues dans la stratégie de surveillance dont l’implication des populations riveraines à la surveillance.
    La cellule des Mesures riveraines

    La cellule des mesures riveraines est une cellule chargée de mettre en œuvre les actions permettant une adhésion des populations de la périphérie à la gestion durable du Parc national de la Comoé et des ressources naturelles dans les terroirs avoisinants. A ce titre, elle a pour tâches de :

    • gérer les relations avec les populations locales, d’identifier et mettre en œuvre les projets de développement communautaire en relation avec la conservation des ressources naturelles ;
    • développer la communication pour le changement de comportement et l’éducation environnementale ;
    • rechercher des partenariats pour un développement harmonieux de la zone périphérique ;
    • appliquer des mesures mutuellement bénéfiques aux populations de la périphérie et au PNC ;
    • organiser et suivre l’exploitation touristique du PNC.
    Le Service Suivi écologique et Système d’information géographique (SE-SIG)

    Ce service est chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre du programme de suivi écologique au Parc national de la Comoé. Il s’agit spécifiquement de :

    • suivre et évaluer la dynamique des populations animales et végétales ainsi que les impacts de la surveillance et des mesures prises en périphérie sur la conservation des ressources naturelles ;
    • analyser et interpréter toutes informations, images satellitaires et données collectées au sol, susceptibles d’orienter la prise de décision de gestion du PNC ;
    • contribuer, avec l’appui technique du service SIG du Siège et la collaboration des secteurs, à la mise en place et à l’actualisation d’une base de données sur le PNC.
    Le Service Comptabilité

    Le service de la comptabilité est chargé des aspects financiers et des procédures comptables de la gestion du parc.

    Le Service Administration

    Le service de l’administration et de la logistique est chargé de la gestion du personnel, du suivi de l’ensemble du matériel et des stocks de la DZNE.

    Le Parc national de la Comoé, élément le plus septentrional de la "diagonale écologique" traversant le pays du sud-ouest au nord-est, est assurément, un élément majeur du réseau d’aires protégées de la Côte d’Ivoire. Le Parc national de la Comoé tire son nom du fleuve qui le traverse du nord au sud sur environ 200 kilomètres.

    En 1926, l’administration coloniale a procédé, simultanément, à la création du "Parc-refuge de la région du Moyen Sassandra et du Bas Cavally" au sud-ouest (dans la région de Taï) et du "Parc de la région Nord" situé dans la subdivision de Bouna. Ce dernier sera dénommé plus tard "Réserve de faune de Bouna". Sur la rive droite de la Comoé, l’administration a ensuite ordonné le classement de la Forêt de Kong dans le domaine public. Cette aire protégée s’étendait alors, de la route Bouna-Ferkessédougou à la rivière Syin, affluent de la Comoé. Par arrêté n°3603 SF du 03 novembre 1942, a été créée la « Réserve de faune de Bouna », qui a été étendue et officiellement « destinée à être constituée en parc national ».

    En 1968, par Décret n°68-81 du 9 février, l’ensemble formé par la "Réserve de faune de Bouna" et la "Forêt Classée de Kong" est érigé en parc national dénommé Parc national de la Comoé s’étendant sur une superficie de 1 150 000 hectares.

    En termes de superficie, le PNC est la plus grande aire protégée du réseau des Parcs nationaux et Réserves de Côte d’Ivoire. Il est la troisième aire protégée de l’Afrique de l’Ouest après la Réserve de l'Aïr-Ténéré du Niger (7 736 000 ha) et le Parc national du Banc d'Arguin en Mauritanie (1 200 000 ha) et, de loin, le parc national le plus vaste en zone de savane. Avec cette superficie, le PNC regorge un potentiel écologique inestimable qui ne pouvait qu’attirer l’attention de la communauté scientifique et du monde de la conservation sur le plan international. Son classement en Réserve de biosphère en 1982 et en site du Patrimoine mondial en 1983, en témoignent.

    Situation géographique et administrative du Parc national de la Comoé

    Situé au Nord-est de la Côte d’Ivoire, entre les latitudes 8°30 - 9°37 Nord et les longitudes 3°07 - 4°26 Ouest, le Parc national de la Comoé (PNC) s’étend sur une superficie de 1 149 150 hectares d’un seul tenant. Réserve de Biosphère depuis 1982 et classé site du Patrimoine mondial en 1983, le PNC se trouve dans la zone de transition entre la savane soudanienne et les formations forestières du domaine guinéen. Cette situation est à l’origine de la variété de ses paysages et de sa grande diversité biologique. Il est l’un des trois maillons essentiels de la "diagonale écologique" du pays et offre, sur le plan touristique, les meilleures perspectives pour la vision de la grande faune.

    Les forêts classées et les sites des Monts Tingui et de Warigué qui jouxtent le PNC au nord-ouest, à l'ouest et au sud, constituent une zone d’espaces naturels d'environ trois cent mille hectares. Une vaste superficie du Nord-Est du pays, près d'un million cinq cent mille hectares, est ainsi consacrée à la conservation des ressources naturelles et forme une unité particulièrement importante sur le plan écologique.

    Le Parc national de la Comoé, selon le dernier découpage administratif (CNTIG, 2011) est à cheval sur trois régions administratives (Hambol, Bounkani et Tchologo), six départements (Dabakala, Bouna, Nassian, Téhini, Doropo et Kong) et une dizaine de sous-préfectures.

    Limites administratives
    Zone Régions Départements Sous-préfectures
    Est Bounkani Bouna Bouna, Bouko, Ondefidouo, Youndouo
    Nord Téhini Téhini, Tougbo
    Doropo Niamoin, Doropo
    Sud Nassian Nassian, Koutouba, Sominassé, Kakpin
    Nord Tchologo Kong Kong, Bilimono et Sikolo
    Ouest Hambol Dabakala Dabakala, Tendéné-Bambarasso

    Quelques données sur le milieu naturel

    Géomorphologie

    Le PNC appartient à la région géophysique des "Plateaux du nord", vaste pénéplaine d’une altitude moyenne de 300 mètres. Cet ensemble de plateaux aplanis et mollement ondulés est localement dominé par quelques reliefs dont la morphologie est liée aux formations géologiques :

    • collines et barres de roches vertes d’orientation nord-sud et s’élevant à 500-600 mètres dans le centre-nord (Chaîne de Téhini) et le nord-ouest (Monts Yévélé et Wabélé) ;
    • buttes tabulaires à sommets cuirassés sur schistes dépassant localement 500 mètres, au sud-est (Mons Boutourou).

    Les altitudes minimale et maximale sont de 190 mètres au bac de Gansé sur le fleuve Comoé et de 635 mètres au nord-ouest, dans les Monts Yévélé.

    A l’extrême nord-ouest du parc, à l’est et sur sa frange sud, le socle est granitique (granites à biotite et granodiorites), avec des plateaux arénacés s’élevant à 350 mètres.

    Du centre-nord au sud-ouest, s’étendent des alignements de schistes formant des "gouttières" principalement occupées par la Comoé et l’Iringou mais, aussi, par d’autres affluents comme le Bavé ou la Kongo, avec des séries de roches vertes à l’origine des reliefs précités.

    Climat

    Le PNC est soumis à un climat de type tropical subhumide (sub-soudanien de transition) et connaît, dans sa partie nord-est, l’influence plus sèche du climat tropical sub-aride (soudanien), avec passage à un régime pluviométrique unimodal (à une seule saison pluvieuse).

    Sur la base des données collectées de 1961 à 1980, les moyennes annuelles des précipitations des cinq stations les plus proches du parc (Bouna, Dabakala, Kong, Nassian et Téhini) se situent entre 900 et 1 200 mm avec une moyenne globale de 1084 mm/an. Le nombre moyen de jours de pluie varie, toujours selon ces cinq stations, de 55 à 73 par an. Trois zones d’influence climatiques peuvent être définies :

    • la zone sud du parc (Nassian, Sandégué, Dabakala et Bondoukou) avec un régime tropical à quatre saisons, le maximum annuel des précipitations se situant en septembre ;
    • La zone centre (Kong et Bouna) qui connaît un régime de transition avec des années à quatre saisons et d’autres à deux ;
    • La zone nord (Téhini et Ferkessédougou) avec un régime tropical à deux saisons, le maximum de précipitations étant enregistré en août-septembre ; la grande saison sèche dure alors sept à huit mois.

    Sur toute la région, la grande saison sèche est accentuée par l’harmattan qui souffle durant deux à cinq mois. Sur la base des données pluviométriques antérieures à 1965, le déficit hydrique cumulé était compris entre 650 mm au sud et 850 mm au nord du parc. Les moyennes pluviométriques annuelles ont nettement baissé à la fin du siècle passé, d’environ 100 à 200 mm en moyenne selon les stations.

    Réseau hydrographique

    Plus long fleuve de Côte d’Ivoire avec un cours de 1 160 kilomètres, la Comoé prend sa source dans la région de Banfora au Burkina-Faso et traverse le parc dans sa partie ouest sur 230 kilomètres.

    Le bassin versant de ce fleuve couvre 78 000 km² dont 13 %, soit environ 10 000 km², font partie du parc. Ainsi, ce sont plus de 95 % du PNC qui appartiennent au bassin versant de la Comoé ; seule la frange orientale est drainée par des affluents de la Volta noire, rivière frontalière entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.

    Soumis au régime tropical de transition, les bassins supérieurs de ces cours d’eau sont caractérisés par une crue unique en août, septembre et octobre, suivie d’une décrue rapide en novembre et décembre, puis d’une longue période de basses eaux de janvier à mai. Les divers affluents passent par une période d’écoulement soutenu entre juillet et septembre, pour presque complètement tarir avant la fin du mois d’avril. Mais quelques points d’eau subsistent toutefois dans le lit des cours d’eau les plus importants jusqu’en fin de saison sèche. Egalement, le PNC contient plusieurs mares dispersées sur l’ensemble de sa superficie. Bien que la plupart de ces mares s’assèchent vers le milieu de la saison sèche, les mares les plus grandes restent permanentes.

    Le fleuve Comoé, les rivières Iringou, Kongo et autres affluents ainsi que les grandes mares permettent aux animaux de s’abreuver sans difficultés. Cette richesse du parc en points d’eau est un atout pour la sédentarisation d’espèces animales.

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