La salle de réunion de la préfecture de Bondoukou a servi de cadre pour la tenue de l’atelier de planification de la Zone de Biodiversité des Monts Tingui du 09 au 12 août 2023, à la grande salle de la Préfecture de Bondoukou. Cet atelier a réuni 38 participants, constitués essentiellement des acteurs et partenaires intervenants dans les deux zones de biodiversité (Monts Tingui et Warigué). Ce sont l’OIPR, NITIDAE, la DEPN, l’ONG YVEO, les Chefs de terre et Chefs de canton.
En vue d’apporter un appui à la relance des activités de gestion durable de la zone de biodiversité des Monts Tingui, l’OIPR à travers sa Direction de Zone Nord-est a élaboré en collaboration avec l’ONG NITIDAE un plan d’actions prenant en compte les solutions aux problèmes qui minent l’intégrité des zones des Mts Tingui et de Warigué. Ce sont entre autres, l’orpaillage clandestin, le pâturage anarchique, le braconnage, la pêche non contrôlée et le prélèvement non contrôlé de plantes utiles et de produits forestiers non ligneux.
« De nombreux défis subsistent, notamment, la réduction, l’éradication des agressions avec en point de mire, notamment, l’orpaillage clandestin » a signifié le Sous-préfet de Bilimono, Président de cet atelier accompagné de son homologue de Niéméné tous deux, représentants respectivement les Préfets des Départements de Kong et de Dabakala.
Les étapes de création de la réserve naturelle volontaire, les investissements au profit des populations des sites de biodiversité, les modalités de gestion inclusive et de partage équitable des bénéfices tirés de la valorisation des ressources naturelles sont notamment les objectifs de ces plans de gestion.
Pour rappel, les Zones de Biodiversité (ZBD) de Warigué et des Monts Tingui, toutes contigües au Parc national de la Comoé à l’ouest et au Sud-ouest constituent des couloirs de mobilité des animaux sauvages entre la Forêt classée de la Comoé-Léraba au Burkina Faso et le Parc national de la Comoé en Côte d’Ivoire.
Retenons que ces deux ZBD, qui ont une superficie de près de 100 000 hectares chacune, peuvent constituer un premier rideau de protection du Parc national de la Comoé, si elles sont bien gérées. Ce qui justifie l’intérêt pour l’OIPR de prendre d’accorder une importance à la gestion de ces zones.