Les besoins en termes d’ISB sont énormes à la périphérie du PNT. Ce déficit d’infrastructures (écoles, centre de santé, système hydraulique amélioré) ont un impact certain sur les ressources du PNT. Ceci est d’autant plus vrai que des populations analphabètes auront du mal à comprendre les messages diffusés ou la signalétique utilisée pour faire la distinction entre le domaine rural et le parc.
Mieux, à cause du déficit de structures sanitaires les riverains auront, en premier essor, recours aux plantes médicinales qu’elles retrouveront facilement dans le parc. Tout cela est de nature à augmenter le taux d’agression de ce massif forestier qui, si on y prend garde, aura de la peine à rendre pleinement les services écosystémiques pour lesquels tant d’efforts sont consentis.
C’est ce qu’a bien compris l’OIPR et le Conseil Régional de San Pedro en initiant cette rencontre pour réfléchir sur un projet de convention entre ces deux structures. A terme, ce projet permettra de fédérer les forces et les moyens pour le bien-être de la population et la conservation de l’environnement.
Cette séance de travail a donc réuni les experts des deux structures qui ont planché sur un projet convention comportant 8 articles définissant non seulement le cadre de collaboration mais aussi les obligations de chaque partie.
A la fin de cette séance, monsieur OULOBO Denis, vice-président du Conseil régional de San Pedro et Lt-Col DIARRASSOUBA Abdoulaye Directeur du Parc national de Taï, ont exprimé leur satisfaction quant au déroulement des travaux et souhaité la poursuite de ceux-ci afin qu’aboutisse ce projet de convention.