Ce comité créé en 2014 par arrêté préfectoral est une plate-forme de concertation qui implique, outre les autorités administratives et judiciaires, l’OIPR, la SODEFOR, la Direction départementale du Ministère de l’Industrie et des Mines, les populations riveraines et les opérateurs économiques du secteur minier.
Monsieur ALLIALI Kouadio, Préfet de la Région de la Nawa, Préfet du Département de Soubré, Président statutaire du Comité a présidé cette session. Il s’est agi d’une part, de présenter aux membres du comité, le bilan des activités de lutte contre l’orpaillage dans le Parc national de Taï. D’autre part, les membres ont été instruits sur les différentes étapes franchies, par le programme national de rationalisation des activités d’orpaillage, dans la Région de la Nawa.
Il ressort de la première communication, fait par le capitaine TIEDOUE Roland de l’OIPR, que les efforts consentis pour la surveillance du Parc national de Taï, porte leurs fruits. Selon son exposé, le nombre de sites actifs d’orpaillage enregistré au cours de ce trimestre est en net régression comparativement au trimestre précédent. Cette situation résulte aussi de l’intensification de la sensibilisation dans les secteurs de gestion du Parc national de Taï.
Concernant le programme national de rationalisation de l’orpaillage, Mademoiselle KOUADIO Solange, Directeur départemental de l’Industrie et des Mines, a informé le comité que les activités de ce programme ont atteint la phase 3 et que 15 sites d’orpaillage sauvage et illicite ont été détruits. En outre, elle a affirmé que les activités de recensement et de formulation de demande d’autorisation sont en cours.
Créé pour une période de trois ans (2014 à 2016), le comité de concertation et de suivi de l’orpaillage à la périphérie du Parc national de Taï, a : « … très bien fonctionné », à en croire le son premier responsable, le Préfet ALLIALI Kouadio. Ce comité a à son actif, entre autres, la tenue de 4 sessions ordinaires, une visite de terrain des sites d’orpaillage clandestin et la réalisation d’une étude socioéconomique, appuyé par la GIZ, pour mieux comprendre et aborder cette activité.