L’atelier a été rehaussé par la participation d’une forte délégation des autorités préfectorales. Outre ces autorités préfectorales, l’atelier a connu la participation de plus d’une vingtaine de personnes dont des représentants des communautés locales ; des praticiens de la médecine traditionnelle ; des agents de l’OIPR et de la GIZ / PROFIAB.
Après la cérémonie d’ouverture présidée par le Préfet de région ALLIALI Kouadio, une projection de film sur le protocole de Nagoya et deux présentations ont meublé la séance plénière. Ces présentations ont été suivies de travaux de groupes.
A l’issue des travaux les recommandations suivantes ont été formulées:
- Renforcer la sensibilisation et la communication sur le processus APA au niveau des communautés ;
- Mise en place d’un point focal au niveau local de protection des RG et CTa Mise en place d’associations des tradipraticiens ;
- Large consultation des communautés pendant tout le processus.
Cet atelier a permis d’atteindre plusieurs objectifs dont l’information et la sensibilisation les communautés locales et les tradipraticiens au protocole de Nagoya; L’identification et la promotion les bonnes pratiques pour la protection des ressources biologiques ; L’identification des rôles des communautés locales et des tradipraticiens dans la mise en œuvre effective du Protocole de Nagoya.
A la fin de l’atelier, Mme AMARI, le Point focal APA (Accès et partage des avantages liés à l’utilisation des ressources) a remercié l’ensemble des participants.
Rappelons que l’objectif du Protocole de Nagoya est le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques, notamment grâce à un accès satisfaisant aux ressources génétiques et à un transfert approprié des technologies pertinentes, compte tenu de tous les droits sur ces ressources et aux technologies et grâce à un financement adéquat, contribuant ainsi à la conservation de la diversité biologique et à l’utilisation durable de ses éléments constitutifs. Cet accord international sur la biodiversité a été adopté par la dixième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique des Nations unies, le 29 octobre 2010 à Nagoya, au Japon.