On ne le dira jamais assez, le bien être des populations riveraines du PNT est un souci pour les gestionnaires. A Djouroutou, le personnel de santé et les parents de malades étaient obligés de parcourir des kilomètres pour se procurer l’eau nécessaire à leurs divers besoins.

On peut aisément imaginer la difficulté des sages femmes qui devaient s’occuper des femmes venues accoucher. Il en était de même pour les autres services de soins de cet établissement.

Aujourd’hui, c’est un vieux souvenir, l’eau potable est à portée de main au centre de santé urbain de Djouroutou.

Par ailleurs, les populations de Béoué, village situé à 3 kilomètres au Nord de Djouroutou, ont également bénéficié de l’assistance du Parc national de Taï. La seule pompe du village a été réhabilitée. A en croire le Chef Secteur de Djouroutou, le lieutenant AKE, cette pompe présentait des risques sanitaires : une bonne partie de la clôture s’était effondrée, ce qui facilitait l’accès des lieux aux animaux domestiques. De plus, une défaillance mécanique rendait très faible le débit de l’eau, ce qui demandait des efforts supplémentaires aux usagers. Aujourd’hui, ces populations sont soulagées et satisfaites, leur pompe hydraulique a été réparée et clôturée.

Une troisième pompe a fait l’objet de réhabilitation. C’est celle de la caserne du secteur de Djouroutou qui alimente aussi en eau potable toutes les familles avoisinantes de la caserne.

En marge de ces réhabilitations de pompes hydrauliques, le Parc national de Taï a aussi procédé à la construction des têtes de buses sur l’axe Écotel-Djouroutou. Cet ouvrage a été réalisé dans le but de drainer l’eau de ruissellement et protéger cet axe routier important de Djouroutou contre l’érosion.