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    Activités

    02-11-2017
    1722

    Informations supplémentaires

    La communauté scientifique apporte son soutien

    Fort de ses 5.360 km2 de biodiversité, le Parc national de Taï est le plus grand bloc forestier d’Afrique de l’ouest placé sous stricte protection. Sa grande richesse en faune et en flore lui ont valu son classement son inscription sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’humanité, en 1982. Son classement en réserve de la biosphère est intervenu deux ans plus tôt et concrétise son utilité à plusieurs égards, notamment le tourisme et la recherche scientifique.

    Un laboratoire pour la recherche scientifique

    Plus de 2000 publications scientifiques ont porté sur ce parc qui n’a pas encore fini de dévoiler tous ses secrets. D’éminents chercheurs y ont fait leurs armes ou ont été mondialement reconnus à travers les recherches qu’ils y ont menées. De multiples projets scientifiques y ont vu le jour et sont encore en cours, sous la coordination de la Station de Recherche en Ecologie Tropicale, logée au sein du parc.

    Dans l’optique d’éclairer leurs lanternes sur certaines espèces animales et écosystèmes mal connus les gestionnaires du Parc national de Taï ont inscrit dans le plan d’aménagement et de gestion (PAG 2014-2018) dudit parc le recours à la communauté scientifique. Cela se traduit aujourd’hui par la signature des conventions avec les institutions de recherches scientifiques, notamment les Universités Félix Houphouët Boigny et Nangui Abrogoua d’Abidjan et Lorougnon Guédé de Daloa.

    Ainsi, de façon périodique les chercheurs réalisant ces études font un état d’avancement de leurs travaux aux gestionnaires et parties prenantes. Ce fut le cas au cours des ateliers du deuxième et troisième trimestre pour le suivi de l’exécution du plan d’opérations du Parc national de Taï. En outre, le cadre des sessions du Comité de gestion locale de ce parc est utilisé à ce même effet.

    Bientôt, de nouvelles connaissances sur la pintade à poitrine blanche

    Au cours d’une de ces rencontres, le doctorant BROU N’da Konan Martin, encadré par le Professeur Béibro de l’Université Nangui Abrogoua d’Abidjan a levé un coin de voile sur les résultats de son thème de recherche : «Eco-éthologie et distribution de la pintade à poitrine blanche Agelastes Meleagrides Bonaparte, 1850 dans le Parc national de Taï ». Selon le présentateur, l’étude vise entre autres à connaître les comportements de cette espèce, les facteurs environnementaux qui les influencent et la biologie de sa reproduction. A terme, l’étude pourrait permettre d’envisager la domestication de cette espèce sauvage classée comme vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature.

    Par ailleurs, de nombreuses études sont en cours et portent sur les sujets tels que l’hippopotame pygmée, l’éléphant, la pintade à poitrine blanche, le faux gavial, la qualité des eaux et la faune aquatique, pour ne citer que ces exemples.

    Le Colonel Tondossama Adama, Directeur général de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves, n’a pas manqué de remercier la communauté scientifique pour l’appui inestimable apporté aux gestionnaires. Les résultats de ces recherches, en plus d’apporter des connaissances nouvelles, orientent les gestionnaires dans leurs prises de décisions, a-t-il souligné.

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