L’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) et ses partenaires ont planché sur différents sujets de gestion et de protection du Parc national de Taï (PNT), dont la validation du plan de surveillance 2019-2022, qui vise le renforcement de la surveillance de celui-ci.
Après validation, ledit plan a été présenté au Comité de Gestion locale du Parc national de Taï a, au cours de sa première session trimestrielle. Ce nouveau plan de surveillance s’appuie sur le personnel terrain avec des organisations de patrouilles motorisées et pédestres à l’intérieur et aux alentours du parc, afin de décourager les intrusions clandestines, réduire le braconnage et l’orpaillage, dans les périmètres du parc. Un ensemble de stratégies et d’opérations ont été prévues pour atteindre l’objectif de protection de la faune et de la flore du PNT.
Le parc national de Taï expérimente, depuis quelques temps, avec ses partenaires de la Fondation pour les chimpanzés sauvages, la surveillance de la faune grâce à des caméras-pièges qui permettent de jour comme de nuit de suivre l’évolution des différentes espèces d’animaux dans le parc, et d’en découvrir de nouvelles. Cette technique novatrice a montré ses performances et va connaître une extension si les soutiens financiers accompagnent le projet cher aux gestionnaires du PNT.
Selon le Chargé d’Etudes à la Direction de la Zone Sud-Ouest (DZSO) de l’OIPR, lieutenant-colonel Néhoun Brice, qui donnait un bref résumé des efforts faits au niveau du suivi écologique, l’évolution de la population de chimpanzés du PNT est à un niveau stable depuis quatre ans, avec une estimation de 256 individus en 2018, tandis que le nombre d’éléphants est en progression, avec une population estimée à 301 individus.
Le Directeur Général de l’OIPR, Col. Tondossama Adama, a pris part à la première session trimestrielle du Comité de Gestion Locale du PNT qui a vu également la participation des autorités préfectorales des régions voisines du parc et différents partenaires de celui-ci.