Cet atelier a réuni un grand nombre de participants au nombre desquels figuraient les autorités administratives du Département de Taabo, le Point-focal du C2D, le Directeur Général, les Directeurs centraux, les Directeurs de Zones et Chefs de service de l’OIPR, l’Adjoint au Maire de la commune d’Attécoubé, des représentants des populations riveraines du PNB, de la RSL et d’ONG.
Le Directeur Général de l’OIPR a sacrifié aux traditionnels vœux de nouvel an en souhaitant une année pleine de santé, de prospérité et de bonheur à tous les participants et exprimé la reconnaissance de l’OIPR aux autorités administratives, politiques pour leur soutien nécessaire à la réalisation des missions assignées à l’OIPR.
Il a, par la suite, adressé ses sincères remerciements aux partenaires techniques et financiers, notamment l’Agence Française de Développement (AFD) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) qui apportent un appui substantiel au financement de la protection des ressources naturelles du pays à travers la mise en œuvre du Projet de Conservation des Ressources naturelles (CORENA), du Projet de Gestion Intégrée des Aires Protégées de Côte d’Ivoire (PROGIAP-CI) et du Programme des Filières Agricoles Durables de Côte d’Ivoire (FADCI).
Intervenant au nom Mme la Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable, Mme Nasséré KABA, Directeur de Cabinet adjoint, a remercié les partenaires pour leur implication dans la conservation et les a encouragés à poursuivre leurs efforts. Elle a souligné l’importance que revêt cet atelier dont les résultats constitueront la feuille de route des services de l’OIPR.
Le bilan de l’exécution des projets PROGIAP-CI, CORENA et FADCI au cours de l’exercice 2017 a été présenté par le Lt-Colonel AHOULOU Ernest, Chef de la Cellule de Contrôle et de la Planification de l’OIPR. Ainsi, ont été déroulées, de manière successive, deux présentations relatives au bilan des activités du projet PROGIAP-CI et à l’état d’exécution de la Composante « Parcs et Réserves » des projets CORENA et FADCI. Elles prennent en compte la surveillance, la communication pour le changement de comportement des populations, les aménagements, le suivi-écologique, l’élaboration de documents stratégiques, le renforcement de capacités et les équipements. Le bilan, jugé positif, a été largement approuvé et applaudi par les participants.
A l’issue du bilan des activités de 2017, les participants se sont penchés sur la planification 2018 des activités de la DG, de la RSL et du PNB pendant les travaux des quatre (4) groupes de travail constitués à cet effet.
Les travaux se sont déroulés en deux phases, à savoir les travaux en commissions et la restitution en plénière suivie de la validation des actions retenues.
Les travaux des commissions étaient répartis comme suit :
Commission 1 : Planification des activités résiduelles au titre de l’année 2018 du projet CORENA;
Commission 2 : Planification des activités de la Direction Générale de l’OIPR pour le projet FADCI;
Commission 3 : Planification des activités de la RSL pour le projet FADCI;
Commission 4 : Planification des activités du PNB pour le projet PROGIAP-CI.
Le travail à faire au niveau de chaque commission consistait à passer en revue la pertinence les actions proposées, indiquer d’autres activités pertinentes conformément au schéma de planification des projets, préciser et proposer des indicateurs objectivement pertinents, renseigner le calendrier d’exécution des actions prévues. A la suite des travaux en commission, la restitution des travaux a été présentée en plénière. A tour de rôle, chacune des commissions a fait la présentation des résultats de ses travaux suivie d’échanges entre participants pour la compréhension, des propositions et la consolidation des actions et activités proposées. Les travaux de chaque commission ont été validés après consensus par l’ensemble des acteurs, en attendant la finalisation des différentes matrices d’actions par une équipe restreinte de l’OIPR. Dans l’ensemble, il faut retenir que l’OIPR entend consolider ses acquis par le renforcement de la sensibilisation des populations, les aménagements, la mise à niveau et la surveillance en vue de mettre un frein aux pratiques des contrevenants aux lois de protection de la nature.
