L’autorité préfectorale a saisi cette opportunité pour appeler toutes les parties prenantes (gestionnaires, chefferie traditionnelle, ONG, représentants de collectivités territoriales, associations de jeunes) à mettre tout en œuvre pour la protection des parcs nationaux et réserves naturelles en général et, en particulier, du Parc national du Banco et de la Réserve naturelle de Dahliafleur. « Ce faisant, a-t-il indiqué, vous protégez la vie sur terre. Ces aires protégées sont des socles de vie bien préservés au cœur des villes d’Abidjan et de Bingerville. Ce sont des sanctuaires de conservation, des puits de carbone qui rejettent de l’oxygène si précieux à la vie et regorgent de nappes phréatiques pour l’alimentation en eau potable de nos localités. »Il s’est dit « très heureux de prendre part à une réunion ou se côtoient des hommes et des femmes d’horizons divers pour une cause noble, la préservation des airesprotégées. »
Avant lui, le Colonel TONDOSSAMA Adama, Directeur Général de l’OIPR, a adressé de chaleureux remerciements à tous ceux qui ont pris part à la session et situé les enjeux de ce qu’il a décrit comme « un organe consultatif d’un parc national ou d’une réserve naturelle, creuset de gestion participative en vue d’orienter le gestionnaire dans sa prise de décisions».
Les bilans des activités allant du mois de Mai à Aout 2018 présentés par le Lieutenant-Colonel ZREHON Michel et le Commandant COULIBALY Fousséni, respectivement Chef Secteur de la Réserve naturelle de Dahliafleur et du Parc national du Banco, sous la supervision du Lieutenant-Colonel BAKAYOKO Hillihase, Directeur de la Zone Sud de l’OIPR, sont nettement positifs. Ils retracent les efforts consentis par les agents en termes de surveillance, d’aménagements, de sensibilisation des populations, d’affichage (implantation de panneaux de promotion, de sensibilisation et d’indication), de l’élaboration de documents stratégiques tels que les Plans d’Aménagements et de Gestion (PAG) et les plans de communication. Le renforcement de la vidéo surveillance, de la communication pour le changement de comportement des populations, la promotion de l’écotourisme à travers des journées portes ouvertes pour des groupes-cibles, figurent au nombre des recommandations faites par les participants. Le parc national du Banco, à Abidjan et la Réserve naturelle de Dahliafleur, à Bingerville, ont un fort potentiel touristique à découvrir et se présentent comme des sites ou des séminaires peuvent se tenir en toute quiétude à l’image de cette activité organisée par l’OIPR.