Coopération
Centre de Recherche en Ecologie (CRE)Organe national chargé d’organiser, de coordonner et de conduire toutes les activités de recherche dans les aires protégées notamment au Parc national de Taï. |
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Fondation pour les Parcs et Réserves de Côte d’IvoireA pour mission de faciliter le financement à long terme de la conservation des aires protégées ivoiriennes.site officiel : fondationparc.ci |
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KfW Entwicklungsbank (KfW Banque de Développement)Contribue à la protection et à la sauvegarde du Parc national de Taï à travers son appui aux mesures de surveillance, d’aménagement et de conservationsite officiel : www.kfw-entwicklungsbank.de |
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Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (Coopération Technique Allemande)Appuie la gestion du Parc national de Taï à travers son Programme de Développement Economique en Milieu Rural (PRODEMIR).site officiel : www.giz.de |
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Wild Chimpanzee FoundationPour les chimpanzés du Parc.site officiel : www.wildchimps.org |
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WWFPionniers de l'engagement pour la protection du Parc national de Taï.site officiel : www.wwf.fr |
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Centre Suisse de Recherche ScientifiqueHéberge et encadre les chercheurs nationaux et internationaux. La plupart des chercheurs du Parc national de Taï sont affiliés au CSRS. |
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Afrique Nature InternationalSite officiel: www.afnature.org |
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Agence Francaise DeveloppementSite officiel: www.afd.fr |
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Banque mondialeSite officiel: www.banquemondiale.org |
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Fauna & Flora InternationalSite Officiel: www.fauna-flora.org |
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Fonds pour l’Environnement MondialSite officiel: www.thegef.org |
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UICN, Union internationale pour la conservation de la natureSite officel www.iucn.org/fr |
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Station de Recherche en Ecologie de la Comoé |
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UNESCO, Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la cultureSite officiel: http://fr.unesco.org |
Organigramme
Structure de gestion
En application de la loi n° 2002-102 du 11 février 2002, le Gouvernement ivoirien a créé, par le Décret n° 2002-359 du 24 juillet 2002, l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) spécifiquement chargé de la gestion durable des parcs nationaux et réserves. Cet office est un établissement public national de type particulier, bénéficiant d’une autonomie de gestion administrative et financière. Placé sous la tutelle technique du Ministère chargé de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable et sous la tutelle économique et financière du Ministère chargé des finances, l’OIPR comprend :
- Un Conseil de gestion, organe de décision, ouvert à des personnalités extérieures à l’administration publique issues des ONG à vocation environnementale, du secteur privé et des populations riveraines ;
- Un conseil scientifique : organe consultatif ;
- Une Direction Générale, organe d’exécution, avec des entités de coordinations régionales appelées Directions de Zones et des entités opérationnelles que sont les Secteurs et les Brigades mobiles.
La Direction de Zone Nord-Est, une des cinq Directions de Zones, mise en place en 2008 et basée à Bouna, a la charge de gérer le Parc national de la Comoé. Elle dispose, à cet effet, de six unités opérationnelles dont cinq secteurs et une brigade mobile. Elle comprend aussi trois services : Mesures riveraines, Suivi écologique et Comptabilité.
La Direction de Zone Nord-Est a pour attributions de :
- faire appliquer la législation en vigueur en matière de protection, de gestion durable et de valorisation du Parc national de la Comoé et de sa zone périphérique ;
- élaborer et mettre en œuvre le Plan d’aménagement et de gestion, le plan d’affaires ainsi que toutes les dispositions nécessaires à la valorisation du Parc national de la Comoé ;
- gérer tout projet pour la conservation du Parc national de la Comoé.
Pour mener à bien les missions qui lui sont assignées, la DZNE s’est dotée de :
- cinq unités opérationnelles installées autour du PNC, chacune d’elles étant chargée d’un secteur ;
- d’une Brigade mobile de surveillance, et
- de services techniques basés au siège de la Direction à Bouna et chargés des mesures riveraines, du suivi écologique, de la comptabilité et de l’administration. Elle compte également un chargé d’études (pour le suivi-évaluation), un secrétariat et un conseiller technique chargé du contentieux.
Les secteurs (Bouna, Dabakala, Kong, Nassian et Téhini) assurent la gestion quotidienne du PNC et la coordination locale de l’ensemble des activités. Chaque secteur couvre un territoire (parc, zone périphérique) bien déterminé sur lequel il exerce ses attributions.
La Brigade mobile
La brigade mobile est chargée de la surveillance du PNC et de la prévention contre toutes formes d’agression de ses ressources naturelles. Elle a pour mission de :
- participer à l’élaboration d’une stratégie de surveillance efficace du parc ;
- mettre en œuvre toutes les dispositions prévues dans la stratégie de surveillance dont l’implication des populations riveraines à la surveillance.
La cellule des Mesures riveraines
La cellule des mesures riveraines est une cellule chargée de mettre en œuvre les actions permettant une adhésion des populations de la périphérie à la gestion durable du Parc national de la Comoé et des ressources naturelles dans les terroirs avoisinants. A ce titre, elle a pour tâches de :
- gérer les relations avec les populations locales, d’identifier et mettre en œuvre les projets de développement communautaire en relation avec la conservation des ressources naturelles ;
- développer la communication pour le changement de comportement et l’éducation environnementale ;
- rechercher des partenariats pour un développement harmonieux de la zone périphérique ;
- appliquer des mesures mutuellement bénéfiques aux populations de la périphérie et au PNC ;
- organiser et suivre l’exploitation touristique du PNC.
Le Service Suivi écologique et Système d’information géographique (SE-SIG)
Ce service est chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre du programme de suivi écologique au Parc national de la Comoé. Il s’agit spécifiquement de :
- suivre et évaluer la dynamique des populations animales et végétales ainsi que les impacts de la surveillance et des mesures prises en périphérie sur la conservation des ressources naturelles ;
- analyser et interpréter toutes informations, images satellitaires et données collectées au sol, susceptibles d’orienter la prise de décision de gestion du PNC ;
- contribuer, avec l’appui technique du service SIG du Siège et la collaboration des secteurs, à la mise en place et à l’actualisation d’une base de données sur le PNC.
Le Service Comptabilité
Le service de la comptabilité est chargé des aspects financiers et des procédures comptables de la gestion du parc.
Le Service Administration
Le service de l’administration et de la logistique est chargé de la gestion du personnel, du suivi de l’ensemble du matériel et des stocks de la DZNE.
Historique de la création du Parc national de la Comoé
Le Parc national de la Comoé, élément le plus septentrional de la "diagonale écologique" traversant le pays du sud-ouest au nord-est, est assurément, un élément majeur du réseau d’aires protégées de la Côte d’Ivoire. Le Parc national de la Comoé tire son nom du fleuve qui le traverse du nord au sud sur environ 200 kilomètres.
En 1926, l’administration coloniale a procédé, simultanément, à la création du "Parc-refuge de la région du Moyen Sassandra et du Bas Cavally" au sud-ouest (dans la région de Taï) et du "Parc de la région Nord" situé dans la subdivision de Bouna. Ce dernier sera dénommé plus tard "Réserve de faune de Bouna". Sur la rive droite de la Comoé, l’administration a ensuite ordonné le classement de la Forêt de Kong dans le domaine public. Cette aire protégée s’étendait alors, de la route Bouna-Ferkessédougou à la rivière Syin, affluent de la Comoé. Par arrêté n°3603 SF du 03 novembre 1942, a été créée la « Réserve de faune de Bouna », qui a été étendue et officiellement « destinée à être constituée en parc national ».
En 1968, par Décret n°68-81 du 9 février, l’ensemble formé par la "Réserve de faune de Bouna" et la "Forêt Classée de Kong" est érigé en parc national dénommé Parc national de la Comoé s’étendant sur une superficie de 1 150 000 hectares.
En termes de superficie, le PNC est la plus grande aire protégée du réseau des Parcs nationaux et Réserves de Côte d’Ivoire. Il est la troisième aire protégée de l’Afrique de l’Ouest après la Réserve de l'Aïr-Ténéré du Niger (7 736 000 ha) et le Parc national du Banc d'Arguin en Mauritanie (1 200 000 ha) et, de loin, le parc national le plus vaste en zone de savane. Avec cette superficie, le PNC regorge un potentiel écologique inestimable qui ne pouvait qu’attirer l’attention de la communauté scientifique et du monde de la conservation sur le plan international. Son classement en Réserve de biosphère en 1982 et en site du Patrimoine mondial en 1983, en témoignent.
Géographie et Milieu naturel
Situation géographique et administrative du Parc national de la Comoé
Situé au Nord-est de la Côte d’Ivoire, entre les latitudes 8°30 - 9°37 Nord et les longitudes 3°07 - 4°26 Ouest, le Parc national de la Comoé (PNC) s’étend sur une superficie de 1 149 150 hectares d’un seul tenant. Réserve de Biosphère depuis 1982 et classé site du Patrimoine mondial en 1983, le PNC se trouve dans la zone de transition entre la savane soudanienne et les formations forestières du domaine guinéen. Cette situation est à l’origine de la variété de ses paysages et de sa grande diversité biologique. Il est l’un des trois maillons essentiels de la "diagonale écologique" du pays et offre, sur le plan touristique, les meilleures perspectives pour la vision de la grande faune.
Les forêts classées et les sites des Monts Tingui et de Warigué qui jouxtent le PNC au nord-ouest, à l'ouest et au sud, constituent une zone d’espaces naturels d'environ trois cent mille hectares. Une vaste superficie du Nord-Est du pays, près d'un million cinq cent mille hectares, est ainsi consacrée à la conservation des ressources naturelles et forme une unité particulièrement importante sur le plan écologique.
Le Parc national de la Comoé, selon le dernier découpage administratif (CNTIG, 2011) est à cheval sur trois régions administratives (Hambol, Bounkani et Tchologo), six départements (Dabakala, Bouna, Nassian, Téhini, Doropo et Kong) et une dizaine de sous-préfectures.
Limites administratives
Zone | Régions | Départements | Sous-préfectures |
Est | Bounkani | Bouna | Bouna, Bouko, Ondefidouo, Youndouo |
Nord | Téhini | Téhini, Tougbo | |
Doropo | Niamoin, Doropo | ||
Sud | Nassian | Nassian, Koutouba, Sominassé, Kakpin | |
Nord | Tchologo | Kong | Kong, Bilimono et Sikolo |
Ouest | Hambol | Dabakala | Dabakala, Tendéné-Bambarasso |
Quelques données sur le milieu naturel
Géomorphologie
Le PNC appartient à la région géophysique des "Plateaux du nord", vaste pénéplaine d’une altitude moyenne de 300 mètres. Cet ensemble de plateaux aplanis et mollement ondulés est localement dominé par quelques reliefs dont la morphologie est liée aux formations géologiques :
- collines et barres de roches vertes d’orientation nord-sud et s’élevant à 500-600 mètres dans le centre-nord (Chaîne de Téhini) et le nord-ouest (Monts Yévélé et Wabélé) ;
- buttes tabulaires à sommets cuirassés sur schistes dépassant localement 500 mètres, au sud-est (Mons Boutourou).
Les altitudes minimale et maximale sont de 190 mètres au bac de Gansé sur le fleuve Comoé et de 635 mètres au nord-ouest, dans les Monts Yévélé.
A l’extrême nord-ouest du parc, à l’est et sur sa frange sud, le socle est granitique (granites à biotite et granodiorites), avec des plateaux arénacés s’élevant à 350 mètres.
Du centre-nord au sud-ouest, s’étendent des alignements de schistes formant des "gouttières" principalement occupées par la Comoé et l’Iringou mais, aussi, par d’autres affluents comme le Bavé ou la Kongo, avec des séries de roches vertes à l’origine des reliefs précités.
Climat
Le PNC est soumis à un climat de type tropical subhumide (sub-soudanien de transition) et connaît, dans sa partie nord-est, l’influence plus sèche du climat tropical sub-aride (soudanien), avec passage à un régime pluviométrique unimodal (à une seule saison pluvieuse).
Sur la base des données collectées de 1961 à 1980, les moyennes annuelles des précipitations des cinq stations les plus proches du parc (Bouna, Dabakala, Kong, Nassian et Téhini) se situent entre 900 et 1 200 mm avec une moyenne globale de 1084 mm/an. Le nombre moyen de jours de pluie varie, toujours selon ces cinq stations, de 55 à 73 par an. Trois zones d’influence climatiques peuvent être définies :
- la zone sud du parc (Nassian, Sandégué, Dabakala et Bondoukou) avec un régime tropical à quatre saisons, le maximum annuel des précipitations se situant en septembre ;
- La zone centre (Kong et Bouna) qui connaît un régime de transition avec des années à quatre saisons et d’autres à deux ;
- La zone nord (Téhini et Ferkessédougou) avec un régime tropical à deux saisons, le maximum de précipitations étant enregistré en août-septembre ; la grande saison sèche dure alors sept à huit mois.
Sur toute la région, la grande saison sèche est accentuée par l’harmattan qui souffle durant deux à cinq mois. Sur la base des données pluviométriques antérieures à 1965, le déficit hydrique cumulé était compris entre 650 mm au sud et 850 mm au nord du parc. Les moyennes pluviométriques annuelles ont nettement baissé à la fin du siècle passé, d’environ 100 à 200 mm en moyenne selon les stations.
Réseau hydrographique
Plus long fleuve de Côte d’Ivoire avec un cours de 1 160 kilomètres, la Comoé prend sa source dans la région de Banfora au Burkina-Faso et traverse le parc dans sa partie ouest sur 230 kilomètres.
Le bassin versant de ce fleuve couvre 78 000 km² dont 13 %, soit environ 10 000 km², font partie du parc. Ainsi, ce sont plus de 95 % du PNC qui appartiennent au bassin versant de la Comoé ; seule la frange orientale est drainée par des affluents de la Volta noire, rivière frontalière entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Soumis au régime tropical de transition, les bassins supérieurs de ces cours d’eau sont caractérisés par une crue unique en août, septembre et octobre, suivie d’une décrue rapide en novembre et décembre, puis d’une longue période de basses eaux de janvier à mai. Les divers affluents passent par une période d’écoulement soutenu entre juillet et septembre, pour presque complètement tarir avant la fin du mois d’avril. Mais quelques points d’eau subsistent toutefois dans le lit des cours d’eau les plus importants jusqu’en fin de saison sèche. Egalement, le PNC contient plusieurs mares dispersées sur l’ensemble de sa superficie. Bien que la plupart de ces mares s’assèchent vers le milieu de la saison sèche, les mares les plus grandes restent permanentes.
Le fleuve Comoé, les rivières Iringou, Kongo et autres affluents ainsi que les grandes mares permettent aux animaux de s’abreuver sans difficultés. Cette richesse du parc en points d’eau est un atout pour la sédentarisation d’espèces animales.
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