Comment concilier conservation des ressources naturelles et œuvrer au développement socio-économique des riverains des Parcs nationaux et Réserves naturelles(PNR) ?
C’est à la résolution de cette équation que l’OIPR s’attèle quotidiennement, en fonction des moyens dont il dispose Les populations environnantes constituent la pierre angulaire dans le dispositif de gestion des aires protégées. L’OIPR, pour ce faire, met en œuvre certains projets suivant les volets économiques (construction de centres d’élevage d’aulacodes ou d’unités de transformation de produits divers, etc.) et social (construction de centres de santé, d’écoles, etc.)
Il s’agit d’obtenir l’adhésion totale des populations comme socle de conservation durable des Parcs nationaux et Réserves naturelles(PNR).
Transformer, modifier, construire, réhabiliter pour rendre plus pratique, plus agréables les Parcs nationaux et Réserves naturelles(PNR), l’OIPR en fait l’une de ses priorités en vue de valoriser les aires protégées placées sous sa gestion.
Ainsi des aménagements continus sont réalisés au sein des Parcs nationaux et Réserves naturelles(PNR) et se déclinent en ces principales activités, à savoir :
- L’ouverture, l’entretien ou la réhabilitation de pistes intérieures
- La construction d’infrastructures (hôtels, centres d’accueil, guérites, points d’observations etc)
- La navigabilité des plans d’eau.
L’OIPR dispose de Brigades Mobiles rattachées directement aux directions de zones. Elles sont composées de commandos forestiers formés aux techniques de lutte anti-braconnage. A travers les patrouilles organisées, une présence de ces agents de surveillances au sein des Parcs nationaux et Réserves naturelles (PNR) assure une réduction très importante du braconnage et autres activités illégales. Une conservation durable des PNR est à ce prix.
Le Suivi-écologique (biomonitoring) est le terme utilisé pour désigner l’activité qui consiste à suivre des entités biologiques en vue de récolter des informations dans un milieu donné, selon une méthode bien précise.
Le biomonitoring permet de :
- Suivre l'évolution des populations animales et de leur habitat ainsi que des pressions anthropiques sur les aires protégées.
- Disposer de données sur les espèces animales et végétales.
- Orienter les prises de décisions de gestion des aires protégées.
Centre de Recherche en Ecologie (CRE)Organe national chargé d’organiser, de coordonner et de conduire toutes les activités de recherche dans les aires protégées notamment au Parc national de Taï. |
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Fondation pour les Parcs et Réserves de Côte d’IvoireA pour mission de faciliter le financement à long terme de la conservation des aires protégées ivoiriennes.site officiel : www.fondationparc.ci |
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KfW Entwicklungsbank (KfW Banque de Développement)Contribue à la protection et à la sauvegarde du Parc national de Taï à travers son appui aux mesures de surveillance, d’aménagement et de conservationsite officiel : www.kfw-entwicklungsbank.de |
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Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (Coopération Technique Allemande)Appuie la gestion du Parc national de Taï à travers son Programme de Développement Economique en Milieu Rural (PRODEMIR).site officiel : www.giz.de |
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Wild Chimpanzee FoundationPour les chimpanzés du Parc.site officiel : www.wildchimps.org |
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Centre Suisse de Recherche ScientifiqueHéberge et encadre les chercheurs nationaux et internationaux. La plupart des chercheurs du Parc national de Taï sont affiliés au CSRS. |
Treize actions ont été retenues, à savoir :
- Prises de textes modifiant et complétant la loi portant création, gestion et financement des Parc nationaux et Réserves naturelles
- Reconstitution de la logistique technique de l’OIPR
- Construction et équipement de deux (2) bâtiments de cinq (5) pièces à usage de bureaux pour les réserves de Lamto et du Haut-Bandama
- Renforcement des capacités humaines et techniques de l’OIPR
- Réalisation des travaux d’aménagement dans sept (7) PNR
- Renforcement de la protection des PNR
- Amélioration du processus de gestion comptable de l’OIPR
- Renforcement du partenariat régional et national en matière de gestion des Aires protégées
- Mise en œuvre des mesures riveraines
- Communication pour la sauvegarde et la promotion des PNR
- Poursuite de l’exécution des projets de promotion des PNR
- Planification et suivi-évaluation des activités
- Recherche de financements additionnels
Le Film institutionnel de l'OIPR (Office Ivoirien des Parcs et Réserves) présente l’organisation, sa structure, sa mission et son savoir faire.
Crée par le Décret N° 2002-359 du 24 Juillet 2002, l’office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) a pour objectif de préserver et valoriser un échantillon représentatif de la diversité biologique nationale, et maintenir les processus écologiques dans les aires protégées de façon durable.
Cet objectif découle du Programme Cadre de Gestion des Aires protégées (PCGAP) identifié en 1996 suite à un bilan-diagnostic du secteur des Parcs nationaux et Réserves naturelles de Côte d’Ivoire.
Vision
Gérer durablement et valoriser un échantillon représentatif de la diversité biologique nationale
Mission
- La gestion du patrimoine foncier
- L’exercice de la police administrative
- L’exercice de la police judiciaire
- La mise en œuvre d’une politique de gestion durable des parcs et réserves ainsi que leur zone périphérique
- La réalisation des études nécessaires à la création, à l’extension ou à l’aménagement des PNR ou de leur zone périphérique
- L’information, l’éducation et la communication.
Patrimoine naturel
Un réseau de 14 aires protégées
- 8 parcs nationaux (1 732 100 ha)
- 4 réserves partielles (236 130 ha)
- 1 réserve intégrale
- 1 réserve scientifique
2 100 000 ha soit 6,5% du territoire national
Parmi ces aires protégées :
- 2 Réserves de Biosphère (PN Taï, PN Comoé)
- 3 sites du Patrimoine Mondial (Taï, Nimba, Comoé)
- 1 site RAMSAR (PN Azagny).
Potentiel biologique
- 232 espèces de mammifères
- 712 espèces d’oiseaux
- 134 espèces de reptiles
- Plus de 4 800 espèces de la flore forestière ouest-africaine
Organisation
- 1 Conseil de Gestion
- 1 Conseil Scientifique
- 1 Direction Générale
- 3 Directions Centrales
- 5 Directions de Parcs ou Groupement de Parcs
- 22 Secteurs
- 1 Comité de Gestion Local/PNR
Organigramme de l’OIPR
Organisation Centrale
Organisation Décentralisée
Gestion Administrative
Le personnel de l’Etablissement est composé de :
- Agents des Eaux et Forêts
- Agents d’autres corps de la Fonction Publique et
- Contractuels régis par le Code du travail.
L’OIPR dispose d’un effectif de 327 agents (87% de forestiers, 7% d’autres fonctionnaires, et 6% de contractuels) sur 578 prévus (sous forme de schéma).
Ce personnel bénéficie d’une assurance maladie et risque.
L’histoire de la création du Parc National de Taï commence en 1926. Riezebos et al. (1994), in Adou et al. (2005), rappellent que l’administration coloniale créa le « Parc refuge de la région forestière du Moyen et du Bas Cavally » par l’arrêté 2508/AG/11/04/1926. Après plusieurs appellations successives, la réserve intégrale de faune et de flore de Taï devint, en 1972 le « Parc National de Taï » par décret n° 72-544 du 28 août 1972, avec une superficie de 350.000 hectares. En 1973, le Parc fut amputé d’une surface de 20.000 hectares au profit de la Réserve du N’zo par décret n° 73-132 du 21 mars 1973.
Plus...
Création du parc : 09 février 1968
Localisation
- Région : Bounkani (Bouna), Tchologo (Ferké) et Hambol (Katiola)
- Département : Tehini, Doropo, Bouna, Nassian, Dabakala, Kong
Cœur de parc
- Superficie : 1 148 756 hectares
- Habitants environnants : 278 981 (en 2010)
Histoire
Le Parc national de la Comoé est le plus vaste de Côte d’Ivoire et l’un des plus vastes d’Afrique de l’Ouest. Il est à cheval sur les départements de Téhini et Doropo au nord, de Bouna, au nord-est, de Nassian au sud et Dabakala au sud-ouest, ainsi que de Kong à l’ouest et au nord-ouest.
En 1926, il a été créé le « Parc de la région nord », situé dans la subdivision de Bouna qui sera dénommé plus tard « Réserve de faune de Bouna » par Arrêté n° 22 du 3 novembre 1942.
En 1968, la « Réserve de faune de Bouna » devient le Parc national de la Comoé par le Décret n° 68-81 du 9 février 1968 avec une superficie de 1 150 000 ha.
En 1977, une superficie de 850 hectares est extraite du PNC « au profit des agriculteurs et des éleveurs de la sous-préfecture de Téhini » par Décret n° 77-116 du 25 février 1977 portant sa superficie à 1 149 150 ha.
Relations internationales
Inscription du Parc national de la Comoé au Patrimoine Mondial (1983)
Reconnaissance de l'UNESCO : Réserve de la Biosphère (1982)
Enjeux
- Conserver le milieu naturel et la biodiversité ;
- Valoriser le potentiel écotouristique.
Atouts particuliers
- Possibilités de safari;
- Existence de hauts points d’observations tels que le Mont Wabelé (664 m), Mont Yévélé (635 m), le Mont Boutourou (560 m), le Mont Téhini (560 m) ;
- Grandes potentialités pour le tourisme de vision avec une faune très variée;
- Existence d’une station de recherche allemande vers Kakpin dans le secteur de Nassian ;
- Accès facilité par un réseau routier très dense et un fleuve navigable à pirogue avec des affluents qui irriguent le parc.
Adresses
DIRECTION DE ZONE NORD-EST
- Tél : (+225) 35 91 86 36
- Boite : BP 101 BOUNA
- Site web : www.parcnationaldelacomoe.com
- Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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