Parc national de la Comoé, voyage au cœur d'une faune d'exception
Le programme de suivi écologique du Parc national de la Comoé (PNC) a prévu, pour son exécution, un protocole de suivi de la faune par camera-pièges dont les tests préalables permettent d’entrer dans l’univers de la faune de ce parc.
Un peuplement hétérogène
La multiplicité des habitats au PNC y favorise la présence de bon nombre d’espèces fauniques de l’Afrique de l’Ouest. Les habitats aquatiques, les forêts galeries, les ilots de forêts et les savanes sont les constituantes de ces habitats qui abritent les hippopotames et autres espèces aquatiques, les oiseaux dans leur diversité, les cobs, les hippotragues, les bubales, les éléphants, les buffles, les chimpanzés qui font l’objet de recherche scientifique par la Station de Recherche en Ecologie de la Comoé, les carnivores, les céphalophes, etc. Le mode vie de chaque espèce étant propre à l’espèce, chacun y trouve de quoi vivre aisément. Ces animaux s’adonnent à une belle démonstration de course quand ils s'aperçoivent de la présence des hommes ou engins motorisés.
Une discrétion bien remarquée du lion
Une mission de recherche sur le lion organisée par un chercheur en 2010, pendant les moments de reprise en main du PNC à la suite de la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire, n’a pas confirmé la présence de lion au PNC. Cependant, les témoignages de populations riveraines qui affirment entendre les rugissements de lions ainsi que les missions de patrouille régulières des agents qui rapportent des images d’empreintes de lion et de carcasse de buffle, confirment la présence de ce carnivore. Les pressions anthropiques lors de cette crise ont développé une attitude de vigilance et de discrétion en cet animal qu’on croirait à sa disparition du PNC.
Vers une résilience de l’éléphant
Les documentations sur le PNC ont révélé que dans les années 1977-1981 et 1988-1989, l’effectif des éléphants était respectivement de 1700 et 400 individus. La chute draconienne des effectifs a continué jusque dans les années 2010 sous l’effet du braconnage. Les inventaires aériens réalisés en 2010 et 2014 n’ont révélé presque pas de traces d’éléphants dans le PNC. Heureusement, les inventaires pédestres sur les éléphants ont donné 60 et 120 individus en 2016 et 2017. Une croissance, certes lente mais qui démontre le retour de l’éléphant au PNC.
Un instinct de groupe et de conquête de territoire
Des vidéos de camera-pièges ont montré des troupeaux d’éléphants d’au moins 12 individus à la mare aux buffles, une mare réputée visitée par les buffles. Un paysage multiforme et multi spectral Chaines de montagnes, collines, plaines, plateaux, cours d’eau et étendue de verdure s’entremêlent pour donner un aspect particulier et typique à ce parc. L’alternance de bleu d’azur et de diversité de vert, tachetée de sombre, qui meuble les regards, fait la beauté de cette aire protégée et suscite le repos et la régénérescence.
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