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    Parc national de la Marahoué

    Le mardi 02 octobre s’est tenu un atelier portant sur la mise à jour du mécanisme de financement des appuis aux populations riveraines des aires protégées à Adiaké. Cette activité avait pour objectif de contribuer à la bonne exécution des projets communautaires mis en œuvre au profit des populations. De façon spécifique, il s’est agi d’évaluer et de mettre à niveau le mécanisme de financement des AGR et ISB en périphérie des aires protégées et d’évaluer la viabilité, voire la durabilité desdits microprojets.

    Etaient présent, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, qui ouvert cet atelier, le Directeur Général de l’OIPR, , la Chargée de projet Agriculture et Biodiversité de l’Agence Française de Développement, le Secrétariat Technique du C2D, ainsi que les structures partenaires et les partenaires financiers.

    Au cours des travaux les Directions de Zone de l’OIPR ont présenté l’état de mise en œuvre et l’état des lieux actualisé des appuis aux communautés dans les périphéries de leurs aires protégées respectives. Un bilan qui met en exergue les leçons apprises, afin de traiter de la viabilité des microprojets et de leur pérennité.

    Bénéficiant d’une expertise les structures partenaires de l’OIPR telles que CARE, Nitidae, IDH et Earthworm ont fait une présentation de leur expérience. Afin d’identifier les forces, les faiblesses du dispositif actuel de gestion des appuis aux populations, les participants à cet atelier ont à travers un exercice SWOT fait ressortir d’éventuels axes d’amélioration.

    Notons qu’après le diagnostic, les recommandations ont été formulées et devraient permettre de réviser le mécanisme de financement des appuis aux populations. 

    Publié dans OIPR

    En raison de la forte pression anthropique exercée sur les éléphants de Côte d’Ivoire, ayant réduit leur population de moitié en seulement vingt (20) ans, le Ministère des Eaux et Forêts (MINEF) a décidé de renforcer la lutte contre le braconnage en utilisant des systèmes de surveillance basés sur des technologies satellitaires. C’est dans ce contexte qu’un « Atelier de renforcement des capacités sur le mode opératoire et le dispositif opérationnel standardisé de pose de colliers sur les éléphants » s’est tenu du 28 au 30 août 2024 à l’hôtel La Rose Blanche, situé à Abidjan Cocody Angré, 22ème arrondissement. L'objectif principal de cet atelier était de former les agents de l’OIPR, de la DFRC, ainsi que quelques vétérinaires, afin de leur fournir les compétences nécessaires pour poser des colliers GPS émetteurs sur les éléphants.

    Le Directeur Général de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves, le Conservateur Général TONDOSSAMA Adama, a fait l'ouverture de cet atelier. Il a souhaité la bienvenue à tous les participants présents et a souligné que cet atelier arrivait à point nommé. En effet, face à la recrudescence des conflits entre l’homme et la faune, notamment en raison des fréquentes sorties des éléphants de certains parcs, tels que le Parc national de Taï, cette formation permettra de mieux gérer les éléphants et de prévenir la disparition accrue de ces espèces.

    Le troisième et dernier jour de l’atelier, la Directrice de la Faune et des Ressources Cynégétiques le Colonel KONE Salimata épouse TONDOSSAMA a également participé, apportant son expertise aux participants. Elle a remercié chaque entité présente, salué les experts pour la richesse de leur formation, et exprimé le souhait que ce type d’activité se tienne plus souvent pour améliorer la surveillance et la protection de la faune ivoirienne.

    Il est important de noter qu’au cours des trois jours de formation, neuf (9) modules ont été dispensés par des experts venus du Zoo de Caroline du Nord, dont le Dr Michel Loomis. Les participants ont appris à maîtriser l’anatomie, la physiologie et le comportement des éléphants en Afrique. Ils ont également été formés à manipuler en toute sécurité les dispositifs pour la pose de colliers sur les éléphants, aux procédures d’anesthésie et de surveillance des éléphants sous anesthésie, au dosage et à la manipulation sécurisée des produits anesthésiants, à la configuration des colliers GPS émetteurs, à l’analyse des données de suivi des éléphants équipés de colliers, à la configuration des équipes et aux modes de communication sur le terrain, ainsi qu’aux mesures d’hygiène et de réduction de l’impact environnemental des opérations de pose de colliers sur le terrain.

    Cet atelier de formation s’est a pris fin par la remise de certificats à chaque participant, marquant ainsi la reconnaissance de leurs nouvelles compétences acquises. Tous ont exprimé leur grande satisfaction d'avoir pris part à cette formation, qui leur permettra de mieux protéger et surveiller les éléphants et de prévenir de futures disparitions. La cérémonie de clôture a été suivie d'une photo de famille, rassemblant tous les participants, les experts et les organisateurs, symbolisant l'engagement collectif pour la protection de la faune ivoirienne. Ce moment de convivialité a renforcé l’esprit de coopération et d’équipe parmi les acteurs impliqués.

    Publié dans OIPR
    mercredi, 20 septembre 2023 15:18

    LANCEMENT TECHNIQUE DU PIF2

    Dans le cadre de la mise en œuvre des réformes visant à relever le taux de sa couverture forestière nationale, la Côte d’Ivoire bénéficie d’un appui financier de la Banque Mondiale à travers son Programme d’Investissement Forestier (PIF). Au regard du succès enregistré au cours de la première phase (PIF 1) qui a pris fin en 2022, le financement a été renouvelé pour une seconde phase (PIF 2) d’une durée de sept ans. Afin de démarrer les activités dudit projet, un atelier de lancement technique s’est tenu le lundi 18 septembre 2023 à San-Pedro et se poursuivra jusqu'au jeudi 21 septembre 2023 avec une visite terrain dans la Forêt classée de Rapides Grah.

    Lequel lancement avait pour objectif de présenter le projet sous ses aspects techniques, notamment les objectifs, le cadre institutionnel, les structures d’exécution et les dispositions de mise en œuvre. L’atelier de lancement a été présidé par le Conservateur Général ZOUZOU Epse Mailly Elvire-Joëlle, Directeur de Cabinet du Ministre des Eaux et Forêts, qui avait à ses côtés le Colonel Major, SANGARE Mamadou Directeur Général de la SODEFOR, le Chargé de Projet Banque Mondiale M. Jean-Dominique BESCOND, du représentant de l'OIPR, des représentants de Care International et des communautés bénéficiaires du PIF 2. Cette cérémonie d’ouverture a été suivie d’un point de presse animé par les entités citées plus haut.

    Pour la mise en œuvre du PIF 2, placée sous la houlette de l’Unité de Coordination du Projet (UCP) PIF2 avec pour responsable Mme ABE-KOFFI Thérèse, 5 composantes vont être conduites par trois structures d’exécution que sont la SODEFOR, l’OIPR et CARE International.

    Ainsi l’OIPR qui aura en charge la mise en œuvre de la composantes 3 intitulée “Gestion durable des Parcs nationaux et Réserves naturelles” s’articulera autour de deux sous- composantes que sont (a) le renforcement des capacités de surveillance et de suivi écologique des Parcs nationaux et Réserves et (b) l’amélioration des moyens de subsistance des communautés riveraines des Aires Protégées. Signalons que 148 millions de dollars est le budget alloué pour la mise en œuvre du PIF 2.

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    Le mardi 29 août 2023 s’est tenu dans les locaux de la Direction Générale de l’OIPR l’atelier de restitution des résultats des campagnes de collecte de données IMET réalisées dans les zones de biodiversité du Mont Tingui et au Parc national de la Comoé. Cette rencontre s’est tenue en présence du Coordinateur Régional du Projet PAPBioC2 Gouvernance régionale des aires protégées en Afrique de l’Ouest de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et des parties prenantes à la gestion des sites précités.

    Cette rencontre visait à présenter les résultats de la campagne d’évaluation de l’efficacité de gestion réalisée avec l’outil IMET (Integrated Management Effectiveness Tool). L’IMET permet d'examiner dans quelle mesure les aires protégées sont bien gérées - et notamment dans quelle mesure la gestion protège les valeurs. L’IMET offre un soutien à la planification, au suivi et à l’évaluation des aires protégées, en se basant sur l’organisation des informations disponibles et la définition d’un niveau de référence.

    Ainsi durant ces campagnes, différents indices ont été relevés en vue de leur amélioration. Le Lieutenant-Colonel Issa Diarrassouba, Chef de la Cellule de Contrôle et de planification de l’OIPR, par ailleurs Coach IMET, a présenté les résultats de cette campagne de collecte de données des entités citées plus haut. Il ressort du rendu des résultats que le Parc national de la Comoé, avec un indice IMET de 66,56%, présente des résultats satisfaisants et en progression par rapport à la précédente évaluation de 2021 (65,16%).

    En ce qui concerne la zone de biodiversité des Monts Tingui, l’indice IMET qui reste faible à 26,96% connait une relative dégradation par rapport à celui de 2021 qui était de 26,26%. Les parties prenantes sont invitées à prendre des mesures urgentes afin de mettre fin à la dégradation continue des ressources de ce site qui joue un rolr de zone tampon pour la protection du Parc national de la Comoé. Pour le Coordinateur Régional du Projet PAPBioC2, Dr Arsène SANON, il a encouragé l’OIPR et l’ensemble des gestionnaires des aires protégées de la sous-région à promouvoir l’usage de l’outil IMET en vue d’une gestion plus efficace des ressources naturelles et de la biodiversité.

    Notons que c’est la seconde fois que l’OIPR bénéficie du soutien financier de l’UICN PAPBio pour la réalisation de campagnes de collecte de données sur l’efficacité de gestion des aires protégées à l’aide de l’outil.

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    Du 21 au 22 Août 2023, les agents de la Direction de Zone Sud de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (DZS-OIPR) ont réalisé une campagne de sensibilisation sur la préservation de la mangrove dans six (6) localités riveraines du Parc national des Îles Ehotilé (PNIE). Après la première journée (21 Août 2023) consacrée à la mobilisation des populations cibles dans chacune des localités, la deuxième journée (22 Août 2023) a consisté à les réunir à la Mairie d’Adiaké, en présence de leurs autorités administratives compétentes, pour une sensibilisation de masse et d’échanges aussi bien sur la mangrove que sur les difficultés de fonctionnement des Associations Villageoises de Gestion des Ressources Naturelles (AVIGREN) autour du parc.

    La mangrove est une ressource naturelle importante pour les populations vivant sur le littoral. En plus de ce qu’elle favorise l’abondance des ressources halieutiques aussi bien pour la consommation que pour les activités économiques, elle constitue un véritable rideau contre les avancées des eaux sur le continent. C’est en substance les propos de Monsieur BAKAYOKO Ibrahima, Sous-Préfet d’Adiaké, pour montrer l’intérêt de cette campagne de sensibilisation initiée par la Direction de Sud de l’OIPR. C’était au cours de son allocution d’ouverture de cette grande rencontre d’échanges entre les parties prenantes. Sur ce sujet relatif à la préservation de la mangrove, le Colonel Hillihase BAKAYOKO, Directeur de Zone Sud et Madame Hafsa OUATTARA, représentante du Coordonnateur du programme WACA ont montré le rôle écologique important joué par la mangrove dans la vie des populations côtières. Pour chacun des intervenants, la population devra retenir que « Préserver la mangrove, c’est sauver notre vie » comme inscrit sur la banderole de campagne de l’OIPR.

    Les riverains qui adhèrent à ces différents exposés ont profité de la tribune qui leur est offerte, pour décrier le comportement de certains investisseurs immobiliers qui détruisent abusivement cette ressource devenue rare. Pour eux, le comportement de ces opérateurs accentue la pauvreté et la faim dans leur village respectif. Pour ce faire, ces riverains demandent à l’Etat, à travers ses démembrements, de les aider à freiner l’élan de ces opérateurs au risque de voir leurs villages gangrénés par d’autres fléaux liés à la pauvreté et éventuellement aux inondations. Toutefois, ces riverains préconisent le soutien des autorités administratives et des bailleurs de fonds pour encourager un reboisement communautaire afin de reconstituer leur végétation de mangrove. Monsieur GUEI Adolphe, Sous-préfet d’Etuéboué a dit la disponibilité de l’administration à accompagner de telles initiatives.

    Avant d’entamer le diagnostic des difficultés rencontrées par les AVIGREN, la présentation du Chargé d’Etudes, le Lieutenant-Colonel YEO Kassoum, a permis aux participants de voir les réalisations et les appuis apportés aux riverains autour du Parc national des Îles Ehotilé par l’OIPR et ses partenaires. Après cette présentation, les échanges avec les responsables des différentes structures villageoises ont permis de noter que le manque d’Activités Génératrices de Revenus en faveur des riverains était la raison principale de leur démotivation à s’engager dans les actions de préservation du Parc. En réponse à cette préoccupation, le Directeur de Zone Sud a développé les raisons de son intérêt pour le soutien aux infrastructures sociales de base (ISB) dans les villages, comparativement aux Activités Génératrices de Revenus (AGR), qui demandent plus de moyens et de rigueur dans leur mise en œuvre. Toutefois, le Directeur de Zone Sud a recommandé aux populations, de formaliser auprès des autorités préfectorales leurs différentes associations. Cette reconnaissance auprès des autorités préfectorales leur permettra d’aller chercher des financements auprès des différents bailleurs. Satisfaites de cette rencontre, les différentes parties prenantes ont décidé, chacune dans son domaine, de mettre tout en œuvre pour lutter contre la destruction de la mangrove et de redynamiser les AVIGREN pour une bonne conservation du Parc national des Îles Ehotilé.

    Cette rencontre a permis à la Députée de comprendre la stratégie mise en place pour assurer la protection des aires protégées en Côte d’Ivoire. Le Directeur Général de l’OIPR, le Conservateur Général TONDOSSAMA Adama a permis à ses hôtes de mieux s’imprégner des outils de conservations que l’Office dispose pour une bonne conservation des PNR. L’Honorable et son attaché parlementaire ont posé des questions qui ont tourné autour de l’état de conservation, du budget alloué, de la cacaoculture, du changement climatique et de l’agroforesterie.

    Dans sa réponse, le DG de l’OIPR s’est dit satisfait de cette visite, qui montre un intérêt pour nos parcs et réserves et par la même occasion à informer la parlementaire du besoin financier pour une conservation plus accrue de nos aires protégées, qui bénéficie déjà de moyens de certains partenaires financiers. Pour l’élue de l’Assemblée Nationale Française et fille de la Côte d’Ivoire, son devoir sera de plaider pour faire bénéficier de plus de moyens pour soutenir l’Office dans son combat de préservation et de conservation de la biodiversité en Côte d’Ivoire. Notons que le DG avait à ses côté le Directeur des Finances et de la Comptabilité (DFC), LCL Amon et Cne Méité de la Cellule du Contrôle et de la Planification (CCP).

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    Après les prouesses de la première phase du Programme Cadre de Gestion des Aires Protégées (PCGAP), et la nécessité de disposer d’un état des lieux complet, il fallait procéder à l’actualisation du PCGAP afin de se munir d’un plan directeur révisé de conservation des aires protégées pour une meilleure gestion de ces espaces sur les 15 prochaines années.

    En effet, en réponse à la dégradation continue de sa diversité biologique, la Côte d’Ivoire a entrepris en 1995, avec l’appui des partenaires au développement, une réforme de la gestion des parcs nationaux et réserves naturelles (PNR). Ce processus a abouti à l’élaboration du Programme Cadre de Gestion des Aires Protégées (PCGAP) en 2002, à l’adoption de la Loi n°2002-102 du 11 février 2002 relative à la création, la gestion et au financement des PNR et à la création de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR).

    C’est dans ce cadre que l’OIPR a présenté officiellement le document final du Programme Cadre de Gestion des aires Protégées, Deuxième Génération (PCGAP II) aux partenaires techniques et acteurs engagés dans la mise en œuvre de ce projet, en vue de recueillir les dernières observations pour sa finalisation lors d’un atelier organisé par la GIZ et présidé par M. Parfait KOUADIO, Directeur de Cabinet du Ministre de l'Environnement et du Développement Durable qui avait à ses côtés le Conservateur Général TONDOSSAMA Adama, Directeur Général de l'Office Ivoirien des Parcs et Réserves, ce mardi 04 juillet 2023 à la salle de conférence de Robet’s Hotêl.

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    Dans le cadre des Journées de la Fonction Publique (JFP), une cérémonie de décoration des Fonctionnaires et Agents de l’Etat, dans l’Ordre du Mérite de la Fonction Publique, au titre des années 2019, 2020 et 2021 a vu le Colonel OUATTARA Kassoum Dramane, Directeur de l'Administration et des Ressources Humaines de l'OIPR décoré Officier de l'Ordre du Mérite de la Fonction Publique par Madame le Ministre Anne OULOTO Désirée, le jeudi 22 juin 2023 à la salle CRRAE-UMOA, sise à Abidjan Plateau. Toutes nos félicitations au Récipiendaire.

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