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Parc national de la Comoé : Troisième atelier de suivi trimestriel du plan d’opération
Le troisième atelier de suivi trimestriel du plan d’opération (P.O) 2015 de la direction de zone Nord-Est s’est tenu le mercredi 14 octobre 2015 à Bondoukou.
Parc national du Banco : Un joyau de la nature au cœur de la capitale économique ivoirienne
Entre les communes de Yopougon, d’Abobo , d’Adjamé et d’Attécoubé, se trouve un massif forestier de 3.474 hectares situé en plein cœur de la capitale économique ivoirienne, c’est le Parc national du Banco ( PNB ). Vue de l’extérieur, l’on pourrait accorder peu d’attention à cet espace.
Parc national du Banco : Un joyau de la nature au cœur de la capitale économique ivoirienne
Entre les communes de Yopougon, d’Abobo , d’Adjamé et d’Attécoubé, se trouve un massif forestier de 3.474 hectares situé en plein cœur de la capitale économique ivoirienne, c’est le Parc national du Banco ( PNB ). Vue de l’extérieur, l’on pourrait accorder peu d’attention à cet espace.
Bien heureusement, ce n’est que de façade et d’apparence. Car, en réalité, le Parc national du Banco est un espace de rêve, un joyau de la nature. Des commodités pittoresques et des potentialités touristiques énormes sont le lot de cette aire protégée. A la vérité, ce n’est guère une énormité que d’affirmer que le Parc national du Banco est un trésor à préserver.
Toute une histoire
Ce massif forestier a été classé réserve forestière en 1926 puis forêt classée en 1926. En 1933, d’importants travaux d’aménagements y ont été réalisés notamment l’ouverture de pistes, la création de l’arboretum et de l’étang piscicole, etc. Le massif a enfin été érigé en Parc national par décret du 31/10/1953. En l’établissant comme tel, les autorités d’alors avaient des objectifs bien précis qui sont, entre autres, de protéger la nappe phréatique du terminal continental pour l’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan, protéger la diversité biologique ainsi que la valorisation du potentiel touristique.
Un écosystème enchanteur
Sur cet aspect, les choses ne manquent vraiment pas dans ce parc dont l’univers inspire à la balade pédestre, l’écotourisme. Pour tout nouvel arrivant, il est forcément frappé par la facilité d’accès dans cette étonnante et luxurianteverdure. Et ce , à partir du centre d’accueil écotouristique situé sur l’autoroute du nord à quelques encablures de la station des lavandiers communément appelés « fanicos »,fruit de la coopération ivoiro-japonaise. A quelques pas de là, le réseau de 80 kilomètres de pistes intérieures majestueusement tracées côtoie, avec grande complicité, le potentiel de 600 hectares de forêts primaires.
Un jeté deregard circulaire autour de soi, on s’aperçoit de l’existence de plusieurs panneaux indicatifs pouvant orienter le visiteur. Bien avant de parvenir à l’école forestière située sur la «Route de l’inspecteur Martineau», se trouve un pont dressé sur la rivière Banco. Le PNB doit son nom à cette rivière qui prend sa source à l’intérieur du parc.Dans cette forme environnementale pleine de volupté, c’est un arboretum de plus de huit cent (800) espèces de plantes supérieures originaires des régions tropicales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine qui tendent leurs bras altières aux visiteurs.
Pour les historiens et mordus d’histoire, ils n’auront pas à s’ennuyer au sein du PNB ou se dresse fièrement la maison du Gouverneur Reste, un français,premier gestionnaire du parc. C’est une bâtisse perchée en hauteur et érigée en éco - musée. L’ancienne maisonest encore bien entretenue et constitue un centre d’éducation environnementale pour enfants et adultes. L’éco- musée présente des squelettes d’espèces d’animaux (Chimpanzés, Eléphants, hippopotame pygmée, etc…), une salle d’exposition avec des tableaux montrant l’importance de la biodiversité, une salle multi média et un kiosque. A ce niveau, la curiosité des estivants pourrait être étanchée avec la présence d’une famille de chimpanzés.
Outre, ces compagnons inhabituels, les gazouillementsdoux d’oiseaux et autres bruits d’insectes ajoutent au décor splendide et coloré. Epuisés pas tant découvertes, l’excursionniste pourra marquer une pause pour satisfaire sa soif et déguster un coupe faim aux pieds des arbres. Et, pour les amoureux du ballon rond, ils peuvent même s’adonner à cette discipline favorite. Le terrain de maracana de l’Ecole forestière, juste à côté, est un cadre idoine pour faire parler son talent sportif. Rien à se faire côté sécuritaire.Le Parc national du Banco fait l’objet de surveillance24h / 24 par un personnel bien formé, consciencieux et chevronné travaillant au sein d’une brigade mobile.Notons que les postes d’entrée sont tenus par des agents des Eaux et Forêts détachés à l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR).
Afin de mieux mettre en avant les potentialités touristiques du PNB, le gouvernement ivoirien y a engagé des actions prioritaires. Ce sont entre autres, , le renforcement de la surveillance, le suivi de l’évolution du milieu naturel (végétation, flore et faune) dans le cadre d’un programme de recherche scientifique et de l’amélioration du produit touristique, etc. Le Parc national du Banco est le poumon d`Abidjan. Cette aire protégée favorise la qualité de l`air dans le District d’Abidjan et ses environs en captant 34.000 tonnes de gaz carbonique par an émises par les véhicules, les usines, etc. Par le biais de la photosynthèse, cette forêt produit de l`oxygène, gaz indispensable à la vie humaine.
Avec ses 626 espèces végétales dont 26 déclarées rares en Afrique de l`Ouest, sa faune constituée de nombreux mammifères (rongeurs, antilopes royales, singes, chimpanzés), de reptiles, d`oiseaux, de ressources halieutiques, etc., le Parc national du Banco assure également la protection du bassin versant de la rivière banco qui appartient au grand bassin sédimentaire du sud-est de la Côte d`Ivoire, lequel est caractérisé par l`existence d`une nappe aquifère souterraine d`un grand volume utilisé pour l`approvisionnement de la ville d`Abidjan. Véritable joyau de la nature, le Parc national du Banco est une fierté pour la Cote d’Ivoire et constitue une destination à privilégier, une façon de contribuer aux efforts de sa conservation non seulement pour le bien des générations actuelles mais aussi pour celles à venir.
L’OIPR et MOOV-CI ensemble pour la protection et la promotion des Parcs nationaux et Réserves naturelles
Le partenariat entre l’OIPR et la société de téléphonie Mobile MOOV Côte d’Ivoire est résolument porteur de fruits. Après avoir livré deux véhicules de type 4 X 4 à l’OIPR en 2010, dix panneaux routiers de 12 m² et 24 m² ont été implantés dans huit localités à l’intérieur du pays et à Abidjan dans le courant du mois de décembre 2015 pour cette première phase.
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Mise en œuvre du CORENA : L’OIPR affiche un bilan positif
Finaliser le Plan Annuel d’Activités (PAA) 2016 de la Composante Parcs et Réserves du projet de Conservation des Ressources Naturelles (CORENA) et du Programme Filières Agricoles Durables de Côte d’Ivoire (FADCI), tel est l’objectif général de l’atelier du 19 janvier dernier tenu dans un réceptif hôtelier de la commune de Cocody .
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Le Commandant YEO Kassoum, Chargé d’Etudes à la Direction de Zone Sud OIPR, primé par une université coréenne
Dans le cadre de la coopération bilatérale entre la République de Corée et la République de Côte d’Ivoire, le Commandant YEO Kassoum, Chargé d’Etudes à la Direction de Zone Sud de l’OIPR, a bénéficié du Programme de bourse HUFS-KOICA pour une formation d’un MASTER en Coopération et Développement International au Graduate School of International and Area Studies (GSIAS) de HankukUniversity of Foreign Studies.
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