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    Parc national de la Marahoué

    A l’instar de la cérémonie de passation de charges entre les Ministères des Eaux et Forêts et de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique et celle des directions générales de l’OIPR et de la SODEFOR, les structures décentralisées du Centre de Gestion de la SODEFOR de Man et de la Direction de Zone Sud-ouest de l’OIPR représentées respectivement par Monsieur GORE Bi Séry Albert, Directeur du Centre de Gestion (DCG) et le Colonel DIARRASSOUBA Abdoulaye, Directeur de Zone Sud-ouest (DZSO), ont procédé également à la passation de charges opérationnelles, les 06 et 07 février 2024.

    La salle de réunion de la Sous-préfecture de Zagné a servi de cadre aux deux directeurs de tous deux paraphé le document concrétisant ainsi la volonté des structures de passer à la signature du document sous la présidence de Monsieur MEITE Lansana, Secrétaire Général de la Préfecture de Taï, représentant le Préfet du Département de Taï.

    Après la signature des différents documents, le Directeur de Zone Sud-Ouest de l’OIPR a félicité le DCG SODEFOR pour le travail exceptionnel accompli pour la conservation de la forêt classée du Cavally. cette cérémonie a été marquée par la présence des représentants des ONG EARTHWORM et WCF, partenaires techniques et financiers dans la gestion de l’ex-Forêt Classée.

    Par ailleurs, une visite de terrain a permis aux agents de la SODEFOR de présenter non seulement les limites du site et les principales voies d’accès à la Réserve naturelle du Cavally, notamment, les entrées à partir des bornes SF 2 et 16 suivis mais aussi le pont Daobly sur la rivière Dinon.

    Il convient de rappeler que depuis le 13 septembre 2023, le Gouvernement a adopté, en Conseil des Ministres, le décret n° 2023-731 du 13 septembre 2023 portant érection de la Forêt Classée du Cavally en Réserve Naturelle du Cavally, dans le département de Taï, en vue de garantir une protection accrue de ce massif contre les menaces anthropiques pressantes.

    Publié dans OIPR

    L’OIPR et ses partenaires dotent la Réserve naturelle de Bossematié de plan de travail annuel 2023

    Ce sont au total 40 acteurs clés issus de diverses structures intervenant dans la protection de l’environnement qui se sont donné rendez-vous les 18 et 19 janvier 2023 à Abengourou pour élaborer le plan de travail annuel de la Réserve naturelle de Bossematié.

    Initié par l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), cet atelier s’inscrit dans le processus de prise en main de la Réserve naturelle de Bossematié par le gestionnaire. Il a réuni autour de la table, le Chef de Cabinet du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable par ailleurs Président du Conseil de Gestion de l’OIPR, le Directeur Général de l’OIPR et ses collaborateurs, les Autorités préfectorales, les Autorités judiciaires, le Conseil Régional de l’Indénié-Djuablin, les acteurs de la recherche, les Partenaires techniques et financiers, la Cour Royale, les Responsables locaux des Ministères techniques et les ONG locales.

    Après une analyse situationnelle, les participants ont défini une série d’activités dont la mise en œuvre au cours de l’exercice 2023 permettra de réduire les pressions anthropiques sur cette aire protégée.

    Le Directeur Général de l’OIPR, le Conservateur Général TONDOSSAMA Adama, s’est réjoui de la tenue de cet atelier qui marque le début de la prise en main de la Réserve naturelle de Bossematié. Il a décliné les priorités de gestion à savoir le renforcement de la protection par l’introduction d’outils innovants dans la surveillance, le raffermissement de la collaboration avec les populations riveraines, l’actualisation des données sur les valeurs du site. Pour terminer, le Conservateur Général TONDOSSAMA Adama a invité l’ensemble des acteurs, en particulier les populations, à accompagner l’OIPR dans la conservation de la Réserve naturelle de Bossematié, un des derniers massifs forestiers du Sud-Est de la Côte d’Ivoire.

    Présent à cette rencontre, Monsieur KOUASSI Kouamé, Chef de Cabinet du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Président du Conseil de Gestion de l’OIPR, a, au nom du Ministre, traduit sa reconnaissance aux Autorités Préfectorales et à l’ensemble des participants à cet atelier. Il a félicité l’OIPR, avec à sa tête le Conservateur Général TONDOSSAMA Adama, pour les efforts consentis dans la préservation des Parcs nationaux et Réserves naturelles du pays. Au terme de ses propos, Monsieur KOUASSI Kouamé a rassuré l’OIPR du soutien du Ministre dans la prise en main de la Réserve naturelle de Bossematié.

    En sa qualité de Président de cette rencontre, Monsieur KPAN Droh Joseph, Préfet de la Région de l’Indénié-Djuablin, Préfet du Département d’Abengourou, a traduit toute la reconnaissance de l’Etat de Côte d’Ivoire aux partenaires techniques et financiers (GIZ, Union Européenne, Rainforest Alliance, Fondation pour les Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire) pour leur mobilisation et leur appui. Il a invité l’OIPR et l’ensemble des acteurs à mettre en œuvre efficacement les activités planifiées au cours de l’exercice 2023.

    Pour rappel, la Réserve naturelle de Bossematié a été créée par décret n°2022-243 du 30 mars 2022 avec une superficie de 21 960 hectares. Forêt classée à l’origine et gérée par la Société de Développement des Forêts (SODEFOR), son surclassèrent répond à un souci de renforcement de son statut de protection en l’affranchissant de tout droit d'usage et de toute occupation humaine incompatible avec son objet de création, en vue de préserver et de développer durablement la biodiversité de cet espace ainsi que les écosystèmes qu'il abrite. La conséquence immédiate est le transfert de la gestion de cette aire protégée à l’OIPR.

    Publié dans OIPR

    Le Ministre Jean Luc ASSI s’est rendu dans le département d’Attiégouakro (Yamoussoukro) abritant la Réserve de Faune d’Abokouamékro pour une visite technique sur le site. Il est venu porter un message, celui de préserver nos parcs et réserves, laboratoires de biodiversité.

    En visitant la réserve le mercredi 02 novembre 2022, il a pu se rendre compte qu’elle a pu garder sa diversité biologique malgré la destruction de ses infrastructures. Cette situation est le fait de certains riverains qui y pratiquent frauduleusement des activités de chasse et de l'agriculture. Pour une synergie des décisions à prendre le Ministre a eu une rencontre d’échanges avec les populations riveraines et les propriétaires de bétails. Il leur a indiqué qu’il est plus qu’urgent de réhabiliter cette réserve qui fait partie du patrimoine touristique de la Côte d’Ivoire.

    D’une superficie de 20.430 hectares dont 7.230 aménagés pour les visites touristiques depuis les années 2002, la clôture qui faisait office de protection des animaux a été détruite par des riverains mécontents sans compter les bouviers qui font pénétrer leurs bétails sur ce territoire qui leur est interdit.

    Suite à ce dysfonctionnement qui pourrait entrainer des situations conflictuelles, Le ministre a ordonné le retrait sans délais des bœufs, et toute autre entité.

    Dans son adresse il a indiqué que l’Etat va engager les travaux de réhabilitation, de sécurisation et de valorisation de la réserve d’Abokouamékro. Cette visite et ces recommandations font suites a une plainte de bouviers, prétextant que des bœufs ont été abattus dans la réserve par des agents de l’OIPR qui assurent la gestion et la protection de cette aire protégée.

    Il est a noté que l’érection de la clôture qui va couter entre 2 et 4 milliards pourrait redonner à cette réserve sa particularité avec une faune qui provient d’ici et d’ailleurs pour le tourisme de vision.

    La réserve d’Abokouamékro se situe à 50km au nord-est de Yamoussoukro, à 95 km au nord-ouest de Toumodi et à 40km au sud-ouest de Dimbokro.

    Cette visite a vu la participation du Corps Préfectoral et celle du Directeur Général de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves.

    Publié dans OIPR

    L’atelier de planification des activités 2022 du Parc national du Mont Sangbé (PNMS) organisé du 24 au 25 novembre 2021 a prévu, une série d’activités en faveur des populations riveraines qui constituent l’un des piliers fondamentaux de la gestion durable du parc.

    Dans le but d’atteindre le résultat « Renforcer la communication sur les activités de conservation », dans le plan d’opération figurent les séances d’IEC avec les autorités administratives de la zone périphériques. Ces activités dont le but essentiel est de faire prendre conscience aux populations vivantes en périphérie des aires protégées par l’éducation environnementale et la connaissance des richesses naturelles, constituent l’un des éléments déterminants des mesures riveraines.

    Initié par le Sous-préfet de Guintéguéla (Touba) et organisées par le chef secteur Sangbé 2 et son équipe, une tournée été organisée du 12 au 16 mai 2022 dans les localités de Bontoman, Bonzo, Gbétéma et Gouralo dans ladite Sous-préfecture.

    Près de 250 personnes ont été touchées dont une cinquantaine de femmes durant cette tournée.

    Il en est ressortit que les populations concernées ont pris l’engagement ferme d’œuvrer dans le but de protéger le PNMS contre les agressions.

    Dans l’ensemble, ces séances d’IEC se sont déroulées dans une bonne ambiance et ont permis aux populations de la périphérie du parc d’assimiler certaines notions liées à la protection environnementale et de connaitre quelques richesses naturelles du parc national du mont Sangbé.

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    Dans l’optique de freiner la dégradation de la diversité biologique au sein de ses Aires Protégées (AP), la Direction de Zone Sud de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) a organisé du 21 au 30 décembre 2021, une campagne de sensibilisation au profit des villages riverains du Parc national du Banco et des Réserves naturelles de Dahliafleur et de Mabi-Yaya, dans les circonscriptions d’Abidjan et de Yakassé-Attobrou.

    Ce sont environ 1500 habitants des localités de ces trois Aires Protégées qui ont été sensibilisés sur l’importance de la préservation desdits Aires Protégées.

    La campagne s’inscrit dans le cadre du « Projet de Gestion intégrée des Aires Protégées de Côte d'Ivoire avec pour site pilote le Parc national du Banco » et vise à instruire sur la politique de l’Etat ivoirien et des efforts des partenaires au développement pour concilier la conservation des ressources naturelles. Ceci, en conformité avec les intérêts des populations en termes de développement socio-économique.

    Notons que la campagne de sensibilisation s’est déroulée en présence  des organisations féminines, des organisations de jeunesse et des élèves sans oublier des autorités administratives et coutumières qui ont prêté main forte à l’équipe de mission à l’effet de faire comprendre aux populations la politique de l’Etat ivoirien sur la nécessité de préserver ces AP. Ceux-ci sont sans nul doute des relais d’information et de sensibilisation des populations pour l’adoption de comportements écocitoyens.

    Les populations, à travers leurs porte-paroles, ont à leur tour souhaité que l’OIPR initie davantage de projets générateurs de revenus en vue de résoudre l’épineuse équation de la conversation des PNR.

    Publié dans OIPR

    Le 07 janvier 2022, s’est tenue au siège de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), sis aux deux plateaux dans la commune de Cocody, la réunion du Comité de Pilotage du « projet de conservation de la Biodiversité du Parc national de la Comoé » dont la deuxième phase couvre la période 2021-2024. Cette deuxième session tenue en présence du Préfet de Région du Bounkani, a permis de présenter le Plan d’Opération de 2021 et les perspectives des activités de 2022. C’est autour de six programmes de gestion, que le Plan d’Opération (PO) a été établi. Il s’agit entre autres de la gestion et l’intégration régionale, du suivi écologique et recherches et de l’appui aux communautés et autres acteurs à la périphérie du PNC.

    Les efforts consentis pour redorer l’image du parc national de la Comoé, l’un des Aires Protégées la plus prisée par l’OIPR n’est plus à démontrer.

    En plus de sa richesse floristique et faunique, le Parc national de la Comoé fait partie des plus grandes Aires protégées de l’Afrique de l’Ouest. On y trouve des savanes, des prairies et des étendues de forêt tropicale, assez rares dans le nord, des chimpanzés, des hippopotames et des crocodiles nains, ainsi que de centaines d'espèces d'oiseaux dont les calaos à casque jaune. Ce qui fait de lui un site touristique privilégié tant au niveau national que mondial.

    La politique de gestion mis en place par l’OIPR à travers le Programme Cadre de Gestion des Aires Protégées (PCGAP) se traduit par une stratégie appropriée mise en place pour enrayer la dégradation de sa diversité biologique. Cela a permis de rendre viables le réseau des aires protégées tout en préservant les valeurs pour lesquelles elles ont été créées.

    Le « projet de conservation de la biodiversité du Parc national de la Comoé », financé par la République Fédérale d’Allemagne, vient alors s’inscrire dans cette perspective de gestion efficace et durable des Ressources naturelles.

    Ce projet vient assurer la gestion durable du Parc en étroite collaboration avec les populations riveraines et d’autres partenaires locaux, tout en contribuant à la conservation de la biodiversité.

    C’est dans cette dynamique que le Préfet du Bounkani, Monsieur Kpan Droh Joseph, Président du Conseil de Gestion Locale du Parc national de la Comoé, s’est engagé avec toutes les parties prenantes de l’équipe de pilotage dudit projet à l’effet d’œuvrer davantage à la sauvegarde de cette aire protégées.

    La réunion du Comité de pilotage qui est sa deuxième session pour l’année 2021, pilotée par le Directeur Général de l’OIPR, le Général TONDOSSAMA Adama, Coordonnateur Général du projet a pour objectif de valider le plan d’opérations de l’année en cours et de mettre en perspective les activités de 2022.

    L’occasion a été saisie pour la Direction de Zone Nord-Est de présenter également le plan de passation des marchés, les diligences formulées à la réunion précédente et le budget des autres projets exécutés sur le PNC.  

    Rappelons que ce joyau naturel a connu dans les années 2000, une décadence causée essentiellement par la crise politico-militaire, le mettant ainsi en péril en raison, des activités de braconnage, du surpâturage par les grands troupeaux de bétail et de l’absence de mécanismes de gestion.

    Après cette crise socio-politique avec la prise en main effective des activités de gestion, il a été retiré de la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en péril en 2017. Ce, grâce à une politique de gestion mise en place par l’OIPR et des efforts consentis pour une meilleure adhésion de toutes les parties prenantes.

    Au terme de cette activité, les participants ont formulés quelques observations quant à la bonne exécution des activités de gestion de l’année 2022. Toutes choses qui dénotent de la gestion efficace et efficiente de ce joyau naturel.

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    Ce sont quatre-vingt élèves et encadreurs de cinq (5) écoles des villages riverains du Parc national d’Azagny qui ont été sensibilisés à la chose environnementale le 10 décembre 2021 à Grand-Lahou.

    L’éducation environnementale autour des Aires Protégées est l’une des fonctions de gestion chère à l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR).

    Pour cela, la Direction de Zone Sud de l’OIPR mène tous les ans, des actions de d’Information, d’Education et de Communication pour le Changement de Comportements au profit des enfants (élèves) des villages riverains du Parc national d’Azagny. Ceux-ci en sont sans nul doute la cible primaire de cette action.

    C’est ainsi que le samedi 10 décembre dernier, ladite Direction de Zone a organisé une visite guidée à l’intention de 80 élèves au Parc national d’Azagny. Ces activités permettent un apprentissage plus pratique car ceux-ci sortent du cadre habituel qu’ils connaissent.

    Des enfants en colonne vêtus de couleurs de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves, en direction du Parc national d’Azagny, sac au dos, cahier et bic en main pour certains et pour d’autres des appareils photos ou téléphone portable pour enregistrer les enseignements qu’ils apprendront du jour tant attendu.

    Il faut souligner que l’équipe venant d’Abidjan accompagné du Chef Secteur, le Commandant KRAMOH Julien et son équipe ont sillonné la veille, les différents responsables de villages et d’établissements concernés en vue de leur mobilisation pour la réussite de cette activité.

    Le message étant passé, les enfants ont été rassemblés le matin par les encadreurs de concert avec les agents de l’OIPR pour ainsi faciliter la mobilité et les échanges qui auront lieu lors de la visite guidée.

    Heureux étaient-ils, vu l’acharnement qu’ils avaient pendant le rassemblement. « Nous sommes prêts à découvrir la nature », déclarent-ils avec bravoure et détermination.

    Formés de quatre équipes de 20 enfants, deux encadreurs et un guide de l’OIPR, la visite a tenu toutes ses promesses. Ce sont 3,5 km de pistes à vol d’oiseau qui ont été parcourus par ceux-ci dans une ambiance bon enfant.

    Les enfants ont été instruits sur les notions de botanique et des espèces existantes dans le Parc. Le Fagara, le Dabema, le Ceiba pentadra et l’Adansonia digitada sont entre autres les espèces d’arbres qui ont été merveilleusement montrés aux enfants ainsi que de comment les reconnaître dans la nature.

    La visite s’est achevée au campement hôtel où les enfants ont pris un déjeuner autour de 13 heures.

    Après la restauration, des questions-réponses sur la visite du jour ont permis de tester leur connaissance. Les bonnes réponses ont été ainsi sanctionnées par des gadgets tels que des sacs à dos, des cahiers et des tee-shirts.

    Les responsables des 5 écoles participantes ont apprécié cette belle initiative et souhaitent que l’OIPR organise une activité similaire en faveur du corps enseignant.

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    La communication pour le changement de comportement autour des Aires protégées est le cheval de bataille de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves en direction des populations riveraines et la Direction de Zone Sud de cet Office ne saurait dérober à la règle.

    C’est ainsi que du 16 au 18 décembre 2021, une équipe composée d’agents du service Mesures Riveraines, du service Communication et d’agents secteurs de la Direction de Zone Sud a effectué une tournée dans six villages riverains du Parc national des Iles Ehotilé à Adiaké, en vue de sensibiliser les populations sur la protection de la mangrove face au danger sans cesse croissant de l’érosion côtière et la raréfaction des ressources halieutiques.

    Pour l’OIPR, cette action a permis d’apporter un appui aux populations en termes de conseil et de renforcement de capacités en vue d’une meilleure adhésion de celles-ci à la protection de l’aire protégée qui constitue une barrière naturelle à l’avancée de l’érosion côtière et ses effets collatéraux. Cette occasion a également été saisie pour faire comprendre le rôle de frayères pour les poissons joué par ces écosystèmes.

    Au cours de cette tournée, l’équipe a été accueillie par les chefs de villages ou la notabilité.

    L’honneur est revenu à la Chargée des Mesures Riveraines, le Lieutenant AKA Sandrine, d’informer les populations sur le danger encourus par l’utilisation des mauvaises pratiques en particulier sur les berges de la lagune. Elle a insisté sur la nécessité de protéger la mangrove, seul rempart contre l’érosion des côtes. 

    A partir des boites à images, celle-ci a présenté un aperçu du fléau de déboisement excessif de la mangrove et a même incité les populations à en planter pour renforcer ce qui existe déjà. La ville de Lahou-Kpanda, qui fait face au danger de cette érosion en est l’illustration parfaite.

    Les bienfaits de la mangrove, les actions à ne pas commettre et les actions à mener sont entre autres les grands thèmes qui ont été abordés par elle pour susciter une plus grande adhésion des populations aux efforts consentis par l’OIPR quant à la protection des mangroves.

    Lt AKA a par la suite commis les présidents des Associations Villageoises des Ressources naturelles (AVIGREN), à prendre à bras le corps le suivi de leur association qui leur sera bénéfique plus tard lors de la création de microprojets.

    Par ailleurs, certains présidents des jeunes ont été sensibilisés à la mise en place de l’AVIGREN.

    Ce sont Assinie-sagbadou, Etuessika, Angah, Assoankakro, N’Galwa et Assomlan qui ont été sensibilisés sur la thématique.

    Notons que la plupart des riverains sont unanimes sur le fait que le Parc national des Iles Ehotilé soit une ressource à protéger, mais souhaitent que des mesures prises par l’OIPR soient flexibles à leur niveau quant aux activités de pêche qui sont pratiquées pour le bien être de leur village.

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    le Programme d'action BIOPAMA tient son Assemblée Générale pour la création du réseau de coaches IMET et renforcement de capacités en analyse de données IMET et scaling up, du 6 au 10 décembre 2021 à Abidjan, Côte d’Ivoive.

    Notons que l'outil IMET est un outil de gestion des Aires Protégées qui permet d'aider les décideurs à compiler des #renseignements utiles à cerner et de résoudre des problèmes pour ainsi prendre des décisions utiles pour l'amélioration de la gestion des AP.( mesurer l'efficacité de gestion des Aires Protégées).

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