Description
Il s’agit de la plus grande espèce de touraco. Le touraco géant est considéré comme l’un des plus beaux oiseaux africains. Il est volontiers identifié grâce à sa grande taille et à la coloration de son plumage qui est majoritairement gris-bleu ou bleu verdâtre et jaune. Il porte une très grosse huppe noire pelucheuse sur tout le sommet de la tête. Sa tête, son cou, son dos et ses ailes sont de couleur bleu. La poitrine et le haut de l'abdomen de l’espèce en question sont jaune verdâtre alors que le bas-ventre, les plumes des cuisses et des couvertures sous-caudales sont châtain. L'épais bec est jaune éclatant, les iris sont rouge foncé. La peau nue orbitale est de couleur noirâtre. Les pattes et les pieds ont la même couleur sombre. Puis le dessous de la queue marron.
Les deux sexes du touraco géant sont beaucoup semblables, même si souvent, la femelle légèrement plus grande que le mâle. Le juvénile est plus terne avec la poitrine plus grise et la crête plus courte.
Régime Alimentaire
Bien qu’il soit frugivore comme tous les touracos, le géant ne peut survivre s’il n’absorbe pas chaque jour une grande quantité de feuilles. Il consomme des bourgeons, des jeunes pousses. Des fleurs sont également cueillies. En Afrique Occidentale, cette espèce marque une préférence pour les fruits des parasoliers (Musanga cecropioides) qu'on trouve dans les forêts humides.
Les touracos géants accordent aussi beaucoup d'intérêt pour les Cissus, les lauriers (Beilschmiedia sp.) et beaucoup d'autres plantes comme les crotons et les autres euphorbiacées. Des insectes viennent parfois compléter le menu. En soirée, les touracos géants avalent une grande quantité de feuilles qu'ils régurgitent pour les oisillons.
Comportement
Les touracos ne sont pas des oiseaux solitaires, ils préfèrent vivre en couples ou former des petits groupes de 6 ou 7 individus, parfois plus. Ils sont territoriaux et défendent leur espace de vie privilégié pendant toute l'année mais il leur arrive de s'en éloigner quand ils doivent chercher de nouvelles ressources. Ils parcourent alors de faibles distances pour parvenir à leur arbre fruitier favori, y retournant pendant plusieurs jours consécutifs.
Ces oiseaux s'approchent des arbres silencieusement et quittent le lieu de restauration un par un. Plusieurs groupes peuvent se rassembler dans un grand arbre à la convergence de différents territoires.
Source information et photos : www.oiseaux.net