Super User OIPR
Présentation de l'OIPR
Crée par le Décret N° 2002-359 du 24 Juillet 2002, l’office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) a pour objectif de préserver et valoriser un échantillon représentatif de la diversité biologique nationale, et maintenir les processus écologiques dans les aires protégées de façon durable.
Cet objectif découle du Programme Cadre de Gestion des Aires protégées (PCGAP) identifié en 1996 suite à un bilan-diagnostic du secteur des Parcs nationaux et Réserves naturelles de Côte d’Ivoire.
Vision
Gérer durablement et valoriser un échantillon représentatif de la diversité biologique nationale
Mission
- La gestion du patrimoine foncier
- L’exercice de la police administrative
- L’exercice de la police judiciaire
- La mise en œuvre d’une politique de gestion durable des parcs et réserves ainsi que leur zone périphérique
- La réalisation des études nécessaires à la création, à l’extension ou à l’aménagement des PNR ou de leur zone périphérique
- L’information, l’éducation et la communication.
Patrimoine naturel
Un réseau de 14 aires protégées
- 8 parcs nationaux (1 732 100 ha)
- 4 réserves partielles (236 130 ha)
- 1 réserve intégrale
- 1 réserve scientifique
2 100 000 ha soit 6,5% du territoire national
Parmi ces aires protégées :
- 2 Réserves de Biosphère (PN Taï, PN Comoé)
- 3 sites du Patrimoine Mondial (Taï, Nimba, Comoé)
- 1 site RAMSAR (PN Azagny).
Potentiel biologique
- 232 espèces de mammifères
- 712 espèces d’oiseaux
- 134 espèces de reptiles
- Plus de 4 800 espèces de la flore forestière ouest-africaine
Organisation
- 1 Conseil de Gestion
- 1 Conseil Scientifique
- 1 Direction Générale
- 3 Directions Centrales
- 5 Directions de Parcs ou Groupement de Parcs
- 22 Secteurs
- 1 Comité de Gestion Local/PNR
Organigramme de l’OIPR
Organisation Centrale
Organisation Décentralisée
Gestion Administrative
Le personnel de l’Etablissement est composé de :
- Agents des Eaux et Forêts
- Agents d’autres corps de la Fonction Publique et
- Contractuels régis par le Code du travail.
L’OIPR dispose d’un effectif de 327 agents (87% de forestiers, 7% d’autres fonctionnaires, et 6% de contractuels) sur 578 prévus (sous forme de schéma).
Ce personnel bénéficie d’une assurance maladie et risque.
Historique du Parc National de Taï
L’histoire de la création du Parc National de Taï commence en 1926. Riezebos et al. (1994), in Adou et al. (2005), rappellent que l’administration coloniale créa le « Parc refuge de la région forestière du Moyen et du Bas Cavally » par l’arrêté 2508/AG/11/04/1926. Après plusieurs appellations successives, la réserve intégrale de faune et de flore de Taï devint, en 1972 le « Parc National de Taï » par décret n° 72-544 du 28 août 1972, avec une superficie de 350.000 hectares. En 1973, le Parc fut amputé d’une surface de 20.000 hectares au profit de la Réserve du N’zo par décret n° 73-132 du 21 mars 1973.
Antilope mâle Kob (Cobe Defassa)
Avec sa belle savane boisée et sa mosaïque de forêt et de savane, le Parc national de la Comoé est un habitat confortable pour le Cobe Defassa avide de territoire ni trop arrosé ni trop sec.
Le fleuve Comoé et ses affluents qui traversent le parc constituent un atout indéniable à la sédentarisation de cette famille d’antilopes. Les cobes defassa, en effet, sont très dépendants de l’eau et se concentrent le long des principaux cours d’eaux du parc que sont le fleuve Comoé et la rivière Iringou.
Le Singe vert
Le panache de forêt et de savane qu’offre le Parc national de la Comoé fait de cette aire protégée un bel habitat pour ce primate réputé très téméraire, le Singe vert.
Abondant en lisière des zones boisées du Parc, le Singe vert ne craint pas la cohabitation avec l’homme. Bon nageur, il vit en groupe d’une vingtaine d’individus, le plus souvent au sol, mais trouve refuge dans les arbres.
Le Bushbuck (Le Guib harnaché)
En suivant le Guib harnaché du Parc national de la Comoé, vous avez de grandes chances de tomber sur des babouins ou des singes. En effet, cette antilope aussi bien herbivore que frugivore, n’est jamais loin des primates pour profiter des fruits de leur cueillette.
Vif et furtif, le Bushbuck est actif dans le parc de jour comme de nuit. Sa zone d’habitation peut couvrir jusqu’à cinq (5) hectares
Parc national de la Comoé
Création du parc : 09 février 1968
Localisation
- Région : Bounkani (Bouna), Tchologo (Ferké) et Hambol (Katiola)
- Département : Tehini, Doropo, Bouna, Nassian, Dabakala, Kong
Cœur de parc
- Superficie : 1 148 756 hectares
- Habitants environnants : 278 981 (en 2010)
Histoire
Le Parc national de la Comoé est le plus vaste de Côte d’Ivoire et l’un des plus vastes d’Afrique de l’Ouest. Il est à cheval sur les départements de Téhini et Doropo au nord, de Bouna, au nord-est, de Nassian au sud et Dabakala au sud-ouest, ainsi que de Kong à l’ouest et au nord-ouest.
En 1926, il a été créé le « Parc de la région nord », situé dans la subdivision de Bouna qui sera dénommé plus tard « Réserve de faune de Bouna » par Arrêté n° 22 du 3 novembre 1942.
En 1968, la « Réserve de faune de Bouna » devient le Parc national de la Comoé par le Décret n° 68-81 du 9 février 1968 avec une superficie de 1 150 000 ha.
En 1977, une superficie de 850 hectares est extraite du PNC « au profit des agriculteurs et des éleveurs de la sous-préfecture de Téhini » par Décret n° 77-116 du 25 février 1977 portant sa superficie à 1 149 150 ha.
Relations internationales
Inscription du Parc national de la Comoé au Patrimoine Mondial (1983)
Reconnaissance de l'UNESCO : Réserve de la Biosphère (1982)
Enjeux
- Conserver le milieu naturel et la biodiversité ;
- Valoriser le potentiel écotouristique.
Atouts particuliers
- Possibilités de safari;
- Existence de hauts points d’observations tels que le Mont Wabelé (664 m), Mont Yévélé (635 m), le Mont Boutourou (560 m), le Mont Téhini (560 m) ;
- Grandes potentialités pour le tourisme de vision avec une faune très variée;
- Existence d’une station de recherche allemande vers Kakpin dans le secteur de Nassian ;
- Accès facilité par un réseau routier très dense et un fleuve navigable à pirogue avec des affluents qui irriguent le parc.
Adresses
DIRECTION DE ZONE NORD-EST
- Tél : (+225) 35 91 86 36
- Boite : BP 101 BOUNA
- Site web : www.parcnationaldelacomoe.com
- Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Quelques attractions touristiques
Parc national de Taï
Date de création : 28 août 1972
Situation
- 3 Régions : Nawa, San Pedro et Cavally
- 6 Départements : Guiglo, Taï, Buyo, Méagui, San Pedro et Tabou
- 11 Sous-préfectures : Guiglo, Nizahon, Taï, Zagné, Buyo, Dapéoua, Oupoyo, Gnamangui, Doba, Dogbo et Djouroutou
Cœur de parc
- Superficie : 508 186 hectares
- Habitants environnants : environ 1000 000 habitants
Histoire
La création du Parc national de Taï commence en 1926. Riezebos et al. (1994), in Adou et al. (2005), rappellent que l’administration coloniale créa le « Parc refuge de la région forestière du Moyen et du Bas Cavally » par l’arrêté 2508/AG/11/04/1926. Après plusieurs appellations successives, la réserve intégrale de faune et de flore de Taï devint, en 1972 le « Parc National de Taï » par décret n° 72-544 du 28 août 1972, avec une superficie de 350.000 hectares. En 1973, le Parc fut amputé d’une surface de 20.000 hectares au profit de la Réserve du N’zo par décret n° 73-132 du 21 mars 1973.
En 1978, le grand intérêt écologique et biologique du Parc fut reconnu par la communauté internationale. Ainsi l’Unesco l’inclut dans le réseau des Réserves de la biosphère et l’inscrivit par la suite en 1982 sur la liste du patrimoine mondial. Le parc national de Taï est prolongé, au Nord par la Réserve de faune du N’zo. Cet ensemble constitue le grand bloc intact de forêt ombrophile primaire d’Afrique de l’Ouest. (Koné, 2004).
Le Parc National de Taï tire son nom de la ville de Taï, qui se trouve entre sa limite ouest et le fleuve Cavally, faisant frontière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria.
Relations internationales
- Inscription du parc national de Taï au Patrimoine Mondiale (1982)
- Reconnaissance de l'UNESCO : Réserve de la Biosphère (1978)
Enjeux
- Conserver la diversité biologique avec la participation des populations riveraines ;
- Améliorer la connaissance des écosystèmes du parc, leur fonctionnement et leur équilibre par la recherche.
Atouts particuliers
- Existence d’un écotel avec des chimpanzés habitués à la présence humaine ;
- Existence de plans d’eau navigables sur la Hana ;
- Proximité de grandes agglomérations telles que San Pedro (cité balnéaire), Soubré et Guiglo ;
- 140 espèces de mammifères dont 12 endémiques, 240 espèces d’oiseaux et de nombreuses espèces d’insectes, de reptiles et d’amphibiens;
- Présence d’espèces rares : chimpanzés, Hippopotames nains, éléphants et buffles de forêt
- 1800 espèces végétales dont 138 endémiques ;
- Site du Patrimoine Mondial et Réserve de Biosphère.
Adresses
DIRECTION DE ZONE SUD OUEST
- Tél: (+225) 27 34 72 22 99
- Fax : (225) 27 34 72 34 75
- Boite : BP 1342 Soubré Côte d'Ivoire
- Site web: www.parcnationaltai.com // www.oipr.ci
- Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Quelques attractions touristiques
La pintade à poitrine blanche : une espèce en danger
Revenant de mission du Parc national de Taï avec la brigade mobile de surveillance, le 20 janvier 2013 dernier, j’ai pu apercevoir et contempler la pintade à poitrine blanche. Discrète, alerte et furtive, elle s’est laissé filmer pendant quelques secondes par le lieutenant KONE Sindou. C’était tout simplement inédit.
Dianes, axe central de la communauté des singes
Des chercheurs souhaitent comprendre cette étrange alliance de singes dans le Parc national de Taï. Le portrait des différentes espèces de singe y est donc dressé, apparait alors l’existence de tout un canevas compliqué de relation entre ses espèces. Et il a pu être observé que le lien avec les vigilants Dianes constitue l’axe principal.
Dianes et Colobes : L’union fait la force
Dans la grande alliance des singes, ils se tiennent toujours prêts des Dianes. Pour repousser l'ennemi, ils joignent leurs forces, chaque espèce apporte ses capacités particulières dont elle fait profiter tous les autres, même les plus vigilants Dianes profitent de cette collaboration.
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