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    Parc national de la Marahoué

    Super User OIPR

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    21 agents de la Direction de zone Sud-ouest ont bénéficié du 21 au 23 juin 2012 à San Pédro d’une formation sur le droit pénal général, la procédure pénale et le droit spécial. Objectif : maintenir et renforcer la concertation avec les autorités judiciaires en vue du bon respect de la législation relative à la protection de la nature pour la conservation du Parc national de Taï.

    Un constat saisissant

    En 2011, seulement 23% des délinquants appréhendés dans le Parc national de Taï ont été condamnés. Au premier trimestre 2012, plus de 38% des délinquants appréhendés ont été relaxés pour des raisons liées aux procédures judiciaires.

    Des acteurs

    Pour pallier ces insuffisances, 21 agents intervenant d’une manière ou d’une autre dans la gestion des délinquants et 2 autorités judiciaires de Soubré se sont entretenus pendant 2 jours à San-pedro. Ce sont :

         1 Directeur de Zone Sud-ouest ;
         9 Chefs services ;
         6 Chefs d’unités de surveillance ;
         5 Agents de surveillance ;
         2 juges.

     

    Un contenu adapté

    La formation s’est faite en deux modules sous forme de présentations suivies de discussions :

           module 1 : droit pénal général et procédure pénale

    M. CONDE Sory, Président de la section du Tribunal a dispensé ce module. Il a développé dans une première partie la phase préparatoire du procès pénal puis dans une deuxième partie le procès pénal et les sentences encourues et enfin dans la dernière partie les voies de recours suite aux sentences.

         module 2 : droit pénal spécial

    M. YOMAN Bi Sia, Juge d’instruction de la section de tribunal de Soubré a expliqué que le droit pénal spécial constitue la partie analytique du droit criminel. Il se rapporte aux atteintes à l’intégrité physique et à la répression des atteintes au droit de propriété.

     

    Des résultats atteints et des recommandations

    L’atelier de formation a permis aux participants :

         de mieux maîtriser l’environnement judiciaire et les outils de l’appareil judiciaire ;
         de connaître des subtilités, astuces et techniques en matière judiciaire.

    A l’issue de la formation, les participants ont exprimé leur satisfaction et ont formulé des recommandations. Elles portent, entre autres, sur :

         le recyclage régulier des agents ;
         la mise à la disposition des magistrats d’un recueil de textes spéciaux relatif aux activités des agentsdes Eaux et Forêts ;
         Voir le rapport de la formation pour la suite des recommandations.

    Cette formation a été financée par la GIZ, à travers son Programme de Développement Economique en Milieu Rural, notamment par sa composante Conservation du PNT.

    Produire du poisson pour réduire les agressions sur le Parc national de Taï
    Les promoteurs du micro-projet piscicole de Djouroutou comptent bientôt approvisionner les localités autour du Parc national de Taï en protéine halieutique. Ils apportent ainsi une réponse alternative au braconnage et au commerce de la viande de brousse.

    Sympathique fut la rencontre entre les responsables de la Direction de zone sud ouest (DZSO), gestionnaire du parc national de tai, la GIZ (partenaire technique pour la conservation du PNT) et l’entreprise NOA Trading, prestataire désigné pour l’électrification de l’Écotel.

    Produire du poisson pour réduire les agressions sur le Parc national de Taï
    Les promoteurs du micro-projet piscicole de Djouroutou comptent bientôt approvisionner les localités autour du Parc national de Taï en protéine halieutique. Ils apportent ainsi une réponse alternative au braconnage et au commerce de la viande de brousse.

    La consommation et la commercialisation de la viande de brousse poussent certaines personnes, riveraines du parc ou non à se livrer à la chasse illégale des espèces de faune du Parc national de Taï. Les données du suivi écologique et de la surveillance montrent que les espèces les plus braconnées sont les singes et les céphalophes.

    Pour pallier ces problèmes, les gestionnaires du parc et leurs partenaires soutiennent les activités génératrices de revenus à la périphérie du parc. Le groupement Benkadi de Djouroutou (localité située au Sud-ouest du Parc) s’est inscrit dans cette initiative. En décembre 2011, ce groupement a bénéficié d’un appui financier du Fonds Ivoiro-Suisse de Développement Economique et Social (FISDES), par le biais des gestionnaires du parc, pour la réhabilitation de sa ferme piscicole. Ses caractéristiques sont les suivantes :

    •      4 étangs de 306 m² en moyenne par étang ;
            •  1 retenue d’eau de 3937 m² ;
            •  une digue de 75m de long ;
            •  un canal d’alimentation de 140m de long ;
             •  un canal de drainage de 80m ;
             •  un bâtiment de stockage des aliments et du matériel (à achever).

     

    Les étapes déjà franchies par la ferme

    L’aménagement
    Cette première étape a consisté à créer les infrastructures (étangs, retenue, digue, canaux, etc.).

    L’introduction des alevins
    2800 alevins de 5g chacun ont été ensuite introduits le 08/03/2012. Ces alevins mâles et femelles confondus ont été alimentés pendant environ deux mois pour atteindre un poids de 23 g, poids requis pour le sexage.

    Le sexage
    Le sexage consiste à séparer les alevins mâles des femelles. A l’issue de cette opération, 792 mâles destinés à la commercialisation ont été introduits dans la retenue. Les femelles (1045) et quelques mâles (60) ont été remis dans les étangs pour la production des futurs alevins.

    Pour la réalisation de chacune de ces étapes, les promoteurs (9 hommes et une femme) ont travaillé sous la supervision du chargé des infrastructures et du Chef Secteur du Parc national de Taï. Ces promoteurs ont reçu une formation continue en sexage et en alimentation des alevins. Ils recevront très prochainement une formation en comptabilité simplifiée, pour une meilleure gestion financière de leur ferme.

    Un avenir prometteur avec plus de 5000 poissons tous les 6 mois

    Selon leurs estimations, le groupement Benkadi, compte produire 5437 poissons de plus de 300 g tous les six (6) mois. Avec plus d’une tonne et demi de poissons tous les 6 mois, il y a certainement de quoi fournir de la protéine animale aux populations riveraines. Le gain financier brut à chaque cycle de 6 mois est estimé à 1 812 000 FCFA.

    Mieux, les promoteurs du groupement Benkadi ambitionnent augmenter leur surface d’élevage de 2400m2, ce qui leur permettra d’avoir 4800 poissons supplémentaires par cycle, soit 1.600.000 Fcfa en plus.

    Au regard de ces estimations, on peut déduire que les fermes piscicoles sont de véritables alternatives au braconnage et à la commercialisation de la viande brousse. Les populations doivent encourager les promoteurs en consommant les produits d’élevage, tels que le poisson, qui est du reste plus nutritif.

    « Ensemble, disons NON au braconnage et à la viande de brousse et OUI aux produits d’élevage »

    De l’eau potable pour les populations riveraines du parc
    Le 24 juillet 2012, le Parc national de Taï a procédé à la réception et à la remise de 7 pompes villageoises. Elles ont été réhabilitées pour le compte de six (6) villages dans le cadre des mesures riveraines.

    De l’eau potable pour les populations riveraines du parc
    Le 24 juillet 2012, le Parc national de Taï a procédé à la réception et à la remise de 7 pompes villageoises. Elles ont été réhabilitées pour le compte de six (6) villages dans le cadre des mesures riveraines.

    L’un des objectifs des mesures riveraines est de réduire les agressions sur le Parc national de Taï par l’amélioration des conditions de vie des populations de sa zone périphérique.

    Trois raisons essentielles à cette réhabilitation :

             Elle permet de fournir de l’eau potable aux populations de ces villages,
               mais aussi aux agents du PNT qui sont souvent en patrouille dans ces zones ;
             De plus, l’accès à l’eau potable réduit les risques de maladies d’origine hydrique (diarrhées, ver de Guinée, etc.) pour
               les populations ;
             Elle réduit également le besoin de rechercher des plantes médicinales dans le parc.

    Six (6) villages du secteur de Soubré ont bénéficié de cette action généreuse :

             SEKOUKRO ;
             JOINH ;
             MOUSSAKRO ;
             KOUPEROU ;
             ADAMADOUGOU ;
           • ASSIENDEKRO.

    Le Parc national de Taï, contribue donc à l’éradication des maladies d’origine hydrique dans sa zone périphérique et au bien-être des populations riveraines. Cette action n’est pas la première du genre.

    En 2011, les villages de Sarakadji, Petit Bouaké, Kangadji, N’da kouamékro, Amani Yaokro du secteur de Soubré avaient vu leurs pompes réhabilitées.

    Des actions du même genre sont prévues très prochainement dans le secteur de Taï. Il convient de rappeler que parmi les critères qui guident le choix des localités figurent, l’enclavement des localités et le manque d’infrastructures sociales de base.

    Les cérémonies de réception et de remise se sont déroulées dans chacun des villages en présence :

             des représentants de la Direction de Zone Sud-Ouest (le Chef Secteur de Soubré et le chargé des infrastructures) ;
             du Contrôleur financier et son assistant ;
             du représentant du Ministère des infrastructures économiques ;
             du prestataire qui a réalisé les réhabilitations.

    Les populations visiblement satisfaites, ont plaidé pour la construction de nouvelles pompes.

    L’école et les gestionnaires du parc appellent à un changement des comportements
    Les radios de proximité sont un puissant moyen de transmettre des messages forts de conservation aux populations riveraines.

    L’école et les gestionnaires du parc appellent à un changement des comportements
    Les radios de proximité sont un puissant moyen de transmettre des messages forts de conservation aux populations riveraines. Depuis quelques années, les gestionnaires du parc et la Wild Chimpanzee Foundation (WCF) s’emploient à les mettre à contribution.

    Avec l’appui de la Wild Chimpanzee Foundation (WCF), le Parc national de Taï dispose de deux types d’émissions qui sont produites et diffusées sur les antennes des radios partenaires dans sa zone périphérique depuis 2010.

    Ces émissions sont proposées par la Cellule des Projets Environnementaux (CPE). La première est dénommée « l’éco-citoyen » et la seconde « Parc national de Taï ».

    « l’Eco-citoyen » est une émission d’éducation environnementale à laquelle participe une trentaine d’élèves (filles et garçons) issus des écoles d’une Inspection de l’Enseignement Primaire riveraine du Parc, pour traiter d’un sujet se rapportant à la conservation du Parc national de Taï. Ces émissions se déroulent sous la supervision des coordonnateurs de la CPE.

    Quant à l’émission « Parc national de Taï », c’est une tribune au cours de laquelle les personnes ressources invitées viennent échanger avec un animateur radio, sur un thème relatif à la conservation du PNT, en vue de sensibiliser les auditeurs.

    Chacune de ces émissions dure soixante minutes et s’articule autour de trois rubriques que sont :

             « Eco-découverte » où le sujet est présenté avec tous les arguments qui justifient son importance,
             « Coup de gueule » où les actions qui peuvent entraver la conservation du PNT sont dénoncées.
             Pendant la rubrique « éco-alternatives » les invités proposent des approches de solutions pour renforcer l’implication des
                auditeurs dans la quête de la conservation du Parc national de Taï, patrimoine mondial.

    Animation d’une émission scolaire « l’Eco-citoyen » sur la radio de proximité de Buyo

    Le 8 juillet 2012 sur les antennes de radio Buyo (au Nord-est du parc), une émission ayant pour thème : « Parc national de Taï, un trésor pour nous les enfants, adultes de demain ! » a été réalisée. Rappelons qu’une émission similaire a eu lieu le 18 mai 2012 à la Radio « la voix du N’Zè » de Taï (Ouest du parc) en présence du Chef secteur de Taï, Lieutenant KRAMOH Julien.

    Trente élèves de l’école de Buyo ont participé à cette émission, en présence des coordonnateurs de la CPE, des autorités invités et du Lieutenant YEO René, Chef Secteur d’ADK/V6.

    Quatre chansons du répertoire CPE préalablement apprises par les élèves ont rythmé les trois rubriques. Ces chansons ont aussi accompagné les bonnes réponses des élèves, à qui l’on présentait à chaque rubrique une planche pédagogique qu’il leur fallait décrypter.

    Concernant la première planche, l’on peut retenir des commentaires des élèves ce qui suit :

             une abondance de forêts abritant une exceptionnelle biodiversité avec ses ressources naturelles
         très peu agressées, rappelant l’époque des indépendances ;
             les aires protégées se confondent au domaine rural ;

    Les élèves ont fait remarquer que ces conditions sont propices au bien-être des populations (autosuffisance alimentaire, abondance des pluies, bonnes récoltes des produits agricoles, moins de gaspillage des ressources).

    La seconde planche fait découvrir une image choquante. Les enfants ont dénoncé les mauvaises pratiques que sont :

           les défrichements abusifs et autres mauvaises pratiques agricoles;
           la recherche du gain facile à travers le braconnage ;
           l’exploitation minière ;

    Les élèves ont été amenés à se prononcer sur les conséquences de ces actes. Ils ont sur ce point parlé de :

         rareté des pluies,
         plantations peu productives,
         migrations des populations vers le Parc national de TaÏ.

    La troisième planche a été nommée par les élèves la planche de l’espérance et du rêve à réaliser. Les élèves, en purs éco-citoyens, ont fait ressortir dans la rubrique « éco-alternatives » les bonnes pratiques pour restaurer le couvert végétal :

         le reboisement ;
         la sensibilisation sur la protection des aires protégées ;
         la promotion des activités génératrices de revenus ;
         les visites guidées dans le Parc national de Taï ;
         l’éducation environnementale en milieu scolaire.

    A la fin de cette rubrique, la plupart des élèves ont fait le serment de ne plus manger de viande de brousse et de demander à leur maître de créer un club environnement dans leurs écoles.

    Animation d’une émission « Parc national de Taï » à Soubré.

    Le vendredi 20 juillet 2012, sur les antennes de Radio Yackoi de Soubré (à l’Est du parc), une autre émission a réuni pendant une heure, les responsables de l’Éducation nationale et les gestionnaires du parc, autour du thème : « L’Education Environnementale en milieu scolaire pour aider à la conservation durable du Parc national de Taï ».

    Les invités étaient monsieur M’BASSIDJE Roger, Directeur Régional de l’Education Nationale (DREN) de Soubré et le Capitaine YAPI Fabrice, Chef du service Suivi écologique et du Système d’Information Géographique représentant le Directeur de Zone Sud-Ouest de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR).

    Ont également pris part à l’émission GUILAHOUX Hilaire, Coordonnateur du service Education Environnementale de la DREN et MEITE Namory, Responsable service communication, OIPR/DZSO (Soubré).

    Après leur présentation, les invités se sont prononcés d’entrée de jeu sur la définition du terme environnement et sur l’éducation environnementale. Ils ont également expliqués aux auditeurs les notions de réserve naturelle (intégrale et partielle), de parc national et de forêt classée en tant que patrimoines de l’Etat.

    A la rubrique “Eco-découverte “, le Cne YAPI et M. M’BASSIDJE ont respectivement présenté :

         les principales fonctions de gestion du Parc national de Taï et les partenaires qui appuient leur réalisation, en particulier la Direction Régionale de Soubré du Ministère de l’Education Nationale ;
         les enjeux de la promotion de l’éducation environnementale en milieu scolaire et le bilan des activités menées par sa Direction, au travers de la CPE. Il a remercié, la WCF et l’ensemble des partenaires du Parc national de Taï qui mettent à disposition les moyens financiers et matériels pour la réalisation des activités.

    Pendant la rubrique ‘’Coup de gueule“, les invités ont fait la part entre :

         les pressions récurrentes exercées sur le Parc national de Taï (braconnage, mutilation des espèces végétales, orpaillage et défrichement sommaires) ;
         et les menaces qui risqueraient de mettre à mal le bien-être des populations dans l’avenir, si rien n’est fait pour contenir ses actes illégaux.

    Ils ont relevé que le parc est en passe de devenir un îlot de verdure dans un désert, vu que les forêts des domaines ruraux et les forêts classées périphériques ont perdu leur couvert d’antan. Mais le Cne Yapi et le DREN se sont accordés pour dire que la conservation du Parc national de Taï s’inscrit dans une dynamique de gestion participative et d’adaptation des stratégies selon le temps. C’est la raison pour laquelle l’école est impliquée aujourd’hui dans la conservation.

    Au cours de la rubrique “Éco-alternatives“, des appels à la mobilisation des populations ont été lancés afin que celles-ci adhèrent au concept de conservation du parc.

    En fin d’émission, le Capitaine YAPI a rassuré les auditeurs sur l’état de conservation, relativement bon du Parc, mais il a affirmé que ceci n’était pas une raison pour baisser la garde.

    Le Directeur Régional de l’Education Nationale a, quant à lui, partagé sa vision d’un parc résolument promu par l’école. Il a encouragé l’OIPR à multiplier les activités de communication pour le changement des comportements.

    vendredi, 14 septembre 2012 09:46

    L’escargot, une ressource à promouvoir

    L’escargot est une protéine très appréciée, son élevage (l’héliciculture) et sa commercialisation fournissent des revenus substantiels à ceux qui s’y adonnent. Cette activité pourrait contribuer à freiner le braconnage et le commerce de la viande de brousse.

    vendredi, 14 septembre 2012 09:22

    Renforcement des capacités en gestion comptable

    Pour une gestion financière transparente et de qualité


    L’un des objectifs de la Direction de Zone Sud-Ouest (DZSO) de l’OIPR est de disposer d’un personnel qualifié pour assurer avec efficacité ses tâches et garantir une utilisation efficiente des fonds de disposition du Projet de Conservation du Parc national de Taï (PCPNT).

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